samedi 11 mars 2017

CLAP DE FIN...

Ainsi se referme le  Livre du Hérisson...

Souvenez-vous, Hérissonnes, Hérissons, souvenez vous ! Le Hérisson Callacois, il y a trois ans, au lendemain des élections municipales, vous avait promis de suivre le combat de Sanzétikète doré et du Comcom commun, Argoatus Callacus. Qui l’emporterait ? Quelle engeance produiraient les amours de Sanzétikète doré et du Troadecus vorgensis , ce monstre friand de saints en granit et de Comcoms communs ?

Aujourd’hui nous le savons. Sanzétikète doré a eu raison d’ Argoatus Callacus qu’elle a fini par dévorer avec l’appui du sournois Prefectus. Et ses amours tumultueuses avec Troadecus vorgensis se sont mal terminées. Chacun est retourné chez soi mais la malédiction s’est accomplie :  le bâtard est né.

L’accouchement tant redouté s’est déroulé ce fatidique 9 janvier dans la maternité du Roudourou. Maintenant, la créature  à deux têtes et à sept pattes s’étale devant nos yeux, hideuse et monstrueuse : Gingopaimpolargosarmor est né. Le monstre est tellement énorme qu’il ne pourra jamais se déplacer, condamné qu’il est à s’enliser dans le marais administratif et politique hérité en cadeau de naissance. 

On ne peut plus rien pour lui. La bête est  vautrée sur notre sol et va entraîner dans sa  lente agonie  notre beau pays d’Argoat et d’Armor, victime de la boulimie de ses créateurs qui se repaissent maintenant de pouvoir et d’indemnités.

Le  Livre du Hérisson s’achève ainsi mais la Saga continue. D’autres prendront le relais et d'autres livres seront écrits. De la  déliquescence généralisée naîtra un nouveau monde. Il en est ainsi de l’histoire des peuples  et des hommes.

Dans la tourmente, il est  difficile de distinguer  le bon  phare du grand bûcher allumé par les naufrageurs comme le racontent les récits plus ou moins imaginaires du pays pagan. La tragédie annoncée s’accomplit inexorablement. Il faudra retourner à l'abri de nos sous-bois quelque temps, pour protéger l’espoir, jusqu’à ce que reviennent les beaux jours  et, qu' à nouveau, la lumière perce les sombres entrailles de l’obscurantisme.

 L'actualité ne cesse de nous le rappeler, n'attendons aucun Sauveur, aucun Chevalier Blanc. C’est à nous tous  que revient la noble mission d’écrire ces nouvelles pages, le Grand Livre du Centre- Bretagne et plus au-delà celui d'une France égalitaire et solidaire où chacun trouvera sa place, afin que plus jamais ne revienne le temps des  prédateurs de tout poil, si ce n’est aux oreilles des enfants, comme une fable destinée à les prémunir des dangers qui les guettent.

 Ici et ailleurs, qu’enfin revienne le temps où être médecin était une vocation,
 le temps où   le dernier qui sortait  éteignait la lumière,
 le temps où la solidarité était un combat,
le temps  où les paysans  cueillaient, en quittant  leur pré, un bouquet de marguerites,
 le temps où l'école  était le creuset de l'égalité,
 le temps où sans risquer d'être empoisonné on pouvait boire  à la fontaine,
 le temps où l'argent n'était pas le maître du monde...

« Le Hérisson est un rêveur »  penserez-vous; « tu nous quittes sur une vision bien peu réaliste du monde et ton lyrisme n'est plus de saison » lui direz-vous... mais, même si nos vers ne sont que des vers de mirliton et si nous risquons de passer pour de grands naïfs, ne dit-on pas que le poète a toujours raison ? Alors, bon courage à nous tous et...







vendredi 3 février 2017

Test d’échauffement : la réponse.

Alors, vous avez trouvé ? Je vous avais prévenus, il y avait un petit piège et je vous rappelle que vous n’aviez  droit qu’à une seule réponse !

La réponse A est de toute évidence une  de mes « hérissonnades», trop lyrique pour avoir été rédigée par la minorité municipale.

Les deux autres textes traitent l’un et l’autre d’affaires nationales et pourraient donc, l’un et l’autre, être passés sous les fourches caudines de la censure municipale décrétée par notre maire.

Mais la réponse B ne vous rappelle-t-elle pas quelque chose ? Un bulletin municipal peut-être ?  Bingo ! Ouvrons celui de décembre 2015... Ah ! ça y est ! Voici l’éditorial de madame le maire :

« ...Il y a 26 ans, le mur de Berlin était balayé et nous avons pensé que le monde s’ouvrait, que la libre circulation de la pensée était acquise, entre autres libertés. Aujourd’hui, ce mur se reconstruit et quelques (sic !)* soient les raisons que certains veulent y trouver, ce n’est pas une bonne nouvelle pour nous tous.
Je refuse de chercher des raisons objectives pour expliquer cette barbarie. Je refuse de chercher dans les traces de notre passé une culpabilité avancée par certains (….)
Je ne veux pas plus prendre en otage la communauté musulmane de notre pays qui n’a rien à voir avec les Barbares, vecteurs de mort et de haine...»

Il suffit de remplacer le « je » du Hérisson par un « nous » et  l'on constate que la réponse B  est tout simplement l'extrait cité ci-dessus. Comme madame le maire est capable  de tout sauf  de s’autocensurer,  par déduction, c’est forcément le texte c qui a subi les foudres de notre « petit Poutine (ou Trump, au choix)  local ».

 Et pourquoi cela ? Franchement, cette censure sans avis préalable s'imposait-elle ? Non... d’autant que notre dirigeante, du fait de son fameux droit de réponse immédiat, aurait pu, dans le  même bulletin, recadrer sa minorité  sans entacher la « libre expression » dont elle se prévaut ! Alors pourquoi ? Sans doute juste pour le plaisir  d'humilier cette minorité qui l'agace un tantinet  et de lui rappeler qui est le (petit) chef...

On ne compte plus les manifestations de l’arrogance de notre maire qui n’a aucun complexe à se contredire publiquement. A la cérémonie des vœux, elle annonçait que la démographie callacoise repartait à la hausse et, la semaine suivante, elle déclarait dans Le Télégramme : « les perspectives démographiques sont dramatiques. »

A chaque contrevérité, à chaque revirement , à chaque contradiction, il lui suffit d’ une pirouette pour faire avaler, croit-elle, la couleuvre à ses interlocuteurs. Son équipe semble émerveillée par son culot, ses multiples tours de passe-passe, ses projets (pourtant encore bien nébuleux)  et surtout sa capacité,  la vérité dût-elle en être bafouée, à ne jamais perdre la face . Plus d’un se serait depuis longtemps réfugié dans un trou de souris, cramoisi de honte !

Heureusement, l’inauguration de l’ Espace Kan an Dour  approche. Elle est annoncée au 22 juillet . Il y aura un feu d’artifice ( celui du 14 juillet passe à l’as) et  la bière coulera à flots.

Pour sûr qu’alors, tout sera pardonné !




    Comment madame le maire, si prompte à fustiger les fautes d'orthographe dans les écrits des autres, a-t-elle pu laisser passer celle-ci dans un texte qu'elle voulait pourtant de haute tenue : « quelques soient  les raisons » au lieu de « quelles que soient les raisons » ? Dommage, on avait fini par croire qu'elle était parfaite... nous sommes déçus...

Quelque... quel que...quelle que... quelques...quels que... quelles que...

 Pour vous, Madame, voici un petit exercice spécial « homonymie »  proposé par le génial Raymond Devos.








samedi 28 janvier 2017

En ce début d'année, petit test d'échauffement...

D’après vous, parmi ces trois citations, quel est le paragraphe qui, dans le dernier bulletin municipal de décembre 2016, a fait l’objet d’une censure unilatérale et sans avertissement préalable  de la part de Madame Bouillot, au prétexte que « le bulletin n’est pas une tribune politique et ne doit évoquer que les seules affaires de la Commune .»

A- « Il y a 77 ans, l’Europe s’embrasait emportée par les discours sulfureux d’un brillant tribun aveuglé par sa haine de l’autre et sa folie dominatrice.  Mais voici qu’aujourd’hui, oubliant les leçons du passé, une partie d’entre nous se laisse charmer par les mensonges et l’absence de scrupules de certains de nos dirigeants politiques qui leur désignent avec cynisme les responsables des difficultés du quotidien. On sait pourtant aujourd’hui où cela mène d’ écouter le chant des sirènes. »

B- « Il y a 26 ans, le mur de Berlin était balayé et nous avons pensé que le monde s’ouvrait, que la libre circulation de la pensée était acquise, entre autres libertés. Aujourd’hui, ce mur se reconstruit et quelles que soient les raisons que certains veulent y trouver, ce n’est pas une bonne nouvelle pour nous tous.  Nous refusons de chercher dans les traces de notre passé une culpabilité avancée par certains. Nous ne voulons plus prendre en otage la communauté musulmane de notre pays qui n’a rien à voir avec les Barbares, vecteurs de mort et de haine. »


C- « Une fois de plus, comme l'histoire de notre pays nous le rappelle régulièrement, l'étranger devient le bouc émissaire idéal pendant les périodes de crise économique.  Il suffira donc de rejeter les « migrants » à la mer, de privatiser la sécurité sociale, « notre sécu » chèrement acquise par les générations qui nous ont précédés, de  « détricoter » les lois de protection sociale et les droits du travail pour rétablir un plein emploi que l'automatisation et la robotisation ont déjà rendu clairement illusoire. »

 Attention il y a un piège !

Réponse dans le prochain Hérisson.




lundi 2 janvier 2017

Grande distribution de cadeaux de Noël : Conseil municipal du 19 décembre 2016 (2ème partie)

Résumé du chapitre précédent : Madame notre maire est dans un état  d'euphorie inhabituel... les neufs prises Très Haut Débit offertes aux habitants de Kerlias, moulin de Kerlias et Kermedan  par ses nouveaux amis de la communauté de communes suffisent-elles à expliquer cette avalanche  de gentillesse  à l'égard de la minorité ?

La raison n'en serait-elle pas aussi  la perspective de cette vice-présidence aux côtés de Claude Lozach, maire de Lohuec, que lui ont offerte ses nouveaux « amis » de feu la communauté de communes de Callac Argoat ? (1)
Encore un beau cadeau assorti d'une belle indemnité. De quoi susciter quelques jalousies et chausse- trappes de la part de  ceux qui vont rester sur le carreau puisque, dans l'affaire, notre ancienne communauté  de communes va perdre  cinq  postes  (un président et  quatre vice-présidents).

Un petit détail reste cependant à régler :  se faire élire par les 86 délégués communautaires  de ce nouveau territoire hétéroclite et technocratique dont une  bonne partie n'approuve pas du tout cette belle organisation. Ainsi la commune de Plourach n'a-t-elle  pas approuvé la charte fondatrice présentée par GPAAA (2), de même que les communes autour de Paimpol et, plus modestement, la minorité callacoise ( ingrats !)

Il faut dire qu'il y a quelques couleuvres à  faire avaler pour ne pas dire des boas ! Ainsi :

•  la manne financière promise avant la prise de décision qui fait le yoyo : elle est passée de    2 290 000 € à 391 000 €, pour remonter le 23 décembre (1) à 1 600 000 €. A quel niveau le yoyo s'arrêtera-t-il ? Un grand flou demeure sur les incidences fiscales de cette fusion.

  la décision de l'augmentation des impôts locaux lissée sur 12 ans et calculée en produit constant pendant 12 ans. Comment des gestionnaires avisés peuvent-ils envisager que ce produit constant suffira dans la durée à financer  les  nouveaux services qu'on nous fait miroiter, à l'exemple du coûteux  transport urbain guingampais, étendu aux zones rurales du territoire ? Dans Le Télégramme, on ne parle plus de Callac que comme « l'arrière-pays de Guingamp, ça promet !.


A moins que... à moins que le recours administratif déposé par les communes de Paimpol-Goëlo à l'exception de Paimpol, n'aboutisse et  ne fasse s'écrouler ce fragile et artificiel château de cartes...  En ces temps de Noël, on peut toujours rêver !

Quoi qu’il en soit, tout est bien organisé pour que tout se passe comme prévu par les « initiés » le  9 janvier 2017, lors du conseil communautaire inaugural qui rassemblera les 86 délégués communautaires pour la première fois et pendant lequel on procédera à l'élection du président de  GPAAA (2) puis des 15 vice- présidences et des 9 conseillers délégués. On retient son souffle !
Donc en principe : Vincent le Meaux, président; Lise Bouillot et Claude Lozach, vice-présidents pour notre secteur; Christian Coail, conseiller délégué.

Au fait, bravo au site internet de la commune. Si on tape « Callac », le site est remonté à la quatrième place et si on tape « Mairie de Callac », il est en première ligne. En plus, il est très fourni, très bien renseigné et très bien illustré. Bravo aux animateurs et animatrices , élus ou agents municipaux en charge de ce travail !

Dommage qu'on n'y ait rien  trouvé sur l'actualité de la fusion territoriale jusqu'à ce qu’apparaisse enfin une maigre page dans le bulletin de décembre, lequel vient tout juste d'être mis en ligne cette semaine; on notera d'ailleurs la même absence encore plus criante sur le site de la communauté de communes.

Dans ce bulletin que vous recevrez  en début d'année, on découvre avec stupéfaction que, dans son « droit de réponse immédiat », madame le maire se permet de censurer l'article de la minorité figurant dans la page intitulée « Expression libre » !  sans en informer au préalable les auteurs !!! A droite toute !

 Une édition spéciale de Callac-Argoat Info a été glissée cette semaine dans certaines boîtes à lettres de la commune, noyée au milieu des pubs pour le réveillon. On peut douter que ce condensé de ce qui nous attend en 2017 comblera notre appétit de savoir,  plus occupés que nous  sommes  à digérer la dinde aux marrons de Noël avant d'attaquer  les chocolats du jour de l'an.  Belle manœuvre pour éviter  d'affronter les questions tout en assurant qu'on a bien communiqué sur le sujet !

Car les citoyens sont les grands oubliés de cette réforme qui, bien sûr, est faite pour leur bien, pour apporter de nouveaux services de qualité, faire des économies d'échelle, ne pas augmenter les impôts et mettre le citoyen au cœur de l'action ( 3). Sans aucun doute, est-ce pour cela qu'il n'y a eu aucune réunion publique sur le sujet ni avant, ni pendant ! L' implication du citoyen non élu est tout de même prévue (après ! ),  au sein du Conseil de développement qui aura un rôle consultatif.
Cette mise à l'écart en amont n'est pas bon signe. Ce n'est pas comme cela qu'on va réconcilier le citoyen et le politique pour les présidentielles.

Enfin, malgré tout, souhaitons-nous à tous une année 2017 pleine de bonnes surprises... Rendez-vous donc à l'année prochaine pour les vœux du maire, programmés le vendredi 13 janvier…  Bon ou mauvais présage, d'après vous ?

(1) « L'enterrement » de  la communauté de communes CALLAC ARGOAT  a été célébré dans la bonne humeur ce vendredi 23 décembre en la salle de restaurant «  La Table Gourmande »  de Plusquellec.

(2) Guingamp Paimpol Armor Argoat Agglomération.

(3) selon la Charte fondatrice.




 
 








dimanche 25 décembre 2016

Grande  distribution de  cadeaux de Noël : Conseil municipal du lundi 19 décembre 2016. (1ère partie)

Impossible de résister à cette fin d'automne printanière : lundi dernier j'ai pointé le museau dehors...

Mais qu'est-il arrivé à madame Bouillot ? Elle, toujours prête à ferrailler avec quiconque ose se mettre sur son passage, la voilà tout sucre, tout miel. Charmante avec ses adversaires de la minorité, elle a réservé cette fois-ci sa morgue à l'endroit de deux de ses colistiers dont l'un, peut-être vexé, n'a pas participé au pot de fin d'année offert en ce dernier conseil municipal de 2016.
Que s'est-il donc passé pour que madame le maire aille jusqu'à faire des excuses publiques à Denis Lagrue ? Oui vous avez bien lu, des excuses publiques à Denis Lagrue ! Oh, il est vrai, sur un sujet bien mineur et technique concernant la réforme des collectivités territoriales qui rentre en vigueur ce 1er janvier 2017, mais quand même !

D’où vient ce soudain élan du cœur ? Elle aurait pourtant bien des raisons de ne pas être aimable  en constatant l'ingratitude de son personnel alors que, de son côté, elle ne tarit pas d'éloges sur la qualité du travail qu'il accomplit  et sur l'excellente ambiance qui règne, en particulier, à l'EHPAD. Oui, des ingrats qui n'étaient qu'un peu plus de quarante  à participer au repas de fin d'année, là où il y en avait une bonne centaine auparavant. Si on retire les élus et leurs conjoints, cela ne fait vraiment pas beaucoup de « personnel reconnaissant ».
Dans son accès de générosité, elle est même allée jusqu'à  rembourser  le repas du CCAS du 22 décembre aux participants payants,  au motif que « ce n'était pas bon ».  Si c'est pas généreux, ça !

Il est vrai que, de son côté, Madame Bouillot a été gâtée par ses nouveaux « amis » de la communauté de communes de Callac qui lui ont proposé, à l'occasion de l'extension du Trés Haut Débit sur la commune de Duault, de faire un petit détour par Kerlias, le moulin de Kerlias et … Kermédan ( Comme c'est bizarre, ! Vous avez dit bizarre ?)
Un cadeau de Noël comme ça, ça ne se refuse pas et ça met de bonne humeur !
D'ailleurs, le conseil municipal  s'est joint  à ce joli  cadeau en y participant  à hauteur de 900€. Madame bouillot et ses amis de Kerlias peuvent donc aussi remercier les contribuables callacois. Même la minorité a décidé de voter ce point ! Elle ne pourra pas être taxée d'opposition systématique mais elle a surtout regretté que cette rallonge budgétaire de dernière minute n'ait pas bénéficié à quelques structures stratégiques qui avaient été identifiées par l'équipe municipale précédente.(1)

De plus, dans son élan de générosité, Madame Bouillot a offert à la minorité deux postes sur quatre dans un des quatorze  groupes de travail mis en place par la nouvelle AGGLO, rôles consultatifs certes car, bien sûr, les deux postes décisionnaires  de délégués communautaires ont été attribués à Lise Bouillot et Jean Paul Le Louët, cela malgré la « candidature »de Carole Le Jeune.

Tout cela suffit-il à expliquer cette avalanche de gentillesse de la part de notre première magistrate ?
Vous le saurez la semaine prochaine,TA TA TA TAINNNNNNNNNN...



(1)La Communauté de communes Callac- Argoat avait inscrit et approuvé lors du conseil communautaire du 18 octobre 2012  le déploiement de prises dans le cadre de l'axe 3 du SDTAN des Côtes d'Armor sur les sites  callacois privés ou publics suivants , identifiés comme étant stratégiques par l'équipe municipale précédente : le parc d'activité de Kerguiniou, la ZA de Kerlossouarn, le Collège, la bibliothèque, le bâtiment Louis Morel,  l'EHPAD, la MAS, les centres médicaux et vétérinaires, le complexe Mairie-Poste -Perception, la Maison de l'Epagneul Breton, l'Espace Kan an dour, le cabinet CER, le Cinéma et les grandes surfaces. Tout cela avait été approuvé dans l'axe 3  du SDTAN des Côtes d'Armor le 18 octobre 2012.































lundi 24 octobre 2016

Le Hérisson et l'aile du papillon

Bon ! Ça y est ? Vous avez fini ?

Seize commentaires ! Un record, du jamais vu sur mon blog ! On dit qu'un battement d'aile de papillon peut déclencher une tornade à l'autre bout du monde. Eh bien, la démonstration en est faite !
Toute cette avalanche de commentaires,  pourquoi ?
Parce que j'ai écrit :

« Le site internet est une réussite. Je me permets quand même de faire remarquer que si on tape CALLAC sur Google, ce site n'est pas proposé.»

Au moment où  j'écrivais ces lignes, vous me connaissez, je ne voulais que rendre service et pensais que le Callac Soft Collège n'allait faire qu'une bouchée de ce petit inconvénient qui privait le monde entier de la connaissance de l'existence de notre site communal.
Apparemment, c'est beaucoup plus compliqué que cela n'en avait l'air car le problème demeure à ce jour; cela ne semble pas pourtant présenter de difficultés particulières pour d'autres villes de la taille de Callac mais, passons, je n'ai rien dit…

En attendant, les jours s'étirent et passent paisiblement, et l'automne arrive. Le citoyen callacois semble baigner dans une douce quiétude, bien éloigné de l'agitation de ses élus qui n'ont qu'une idée en tête : «  Qui parmi eux décrochera une vice-présidence dans la nouvelle communauté d'agglo ? Ou même pourquoi pas une présidence ? »... et l'indemnité qui va avec, bien sûr.
C'est que, mine de rien, avec cette histoire, quatre postes, au moins, vont disparaître par rapport à l'ancienne communauté de communes, CALLAC ARGOAT. De quoi aiguiser les jalousies, les chausse-trappes et autres coups fourrés. Mais, de tout cela, rien ne transpirera hors du microcosme des initiés : pas de vagues, le citoyen pourrait attraper le mal de maire.

Finalement, on s'habitue à tout : aux commerces qui disparaissent, aux effectifs scolaires qui diminuent, aux revirements électoraux, à la guerre du pain, à la gestion du personnel au « fouet »( fini le temps partiel à 80 % pour le personnel de l'EPHAD et normalisés les CDD renouvelables à l'infini comme dans la grande distribution ). Et puis si ça ne bouge pas plus, on s'attaquera aux agents communaux.
Tout passe, je vous dis et, après tout, je ne vois pas pourquoi cela m'empêcherait de m'apprêter à rejoindre mon douillet lit de feuilles sous mon noisetier préféré pour hiberner selon mon habitude.

Dormez bien, braves gens, enfin bon... attendez- vous quand même bientôt à un réveil brutal au son du rotor de l'hélicoptère de VARISCAN Mines survolant votre jardin à très basse altitude en vous envoyant, en prime  de bienvenue au royaume des cocus, une bonne décharge d'ondes électromagnétiques de plus... avant tous  les cadeaux empoisonnés qui suivront.

Après cela, vous serez fin prêts à avaler le résultat des élections présidentielles et à satisfaire l'appétit fiscal aiguisé de notre nouvel ogre administratif guingolopaimpolais .

Bon hiver, les amis !





























mardi 16 août 2016

Le Hérisson ne bronze que d'un oeil...

Merci à la bonne âme callacoise  qui m'a fait parvenir le bulletin municipal estival ! J'ai bien ri... Ce n'est pas certain qu'entre crachin et averse  en attendant la prochaine éclaircie tous les Callacois en aient fait autant et cela malgré la méthode Coué du « Tout va bien bonnes gens, dormez tranquilles » employée à longueur de pages par madame notre maire.

 Pour commencer, si je puis me permettre, j'ai été un peu surpris par le choix des couleurs. Ce kaki très militaire et ce tenace bleu-marine ont un petit côté «  Revues du Ministère de la Défense » qui plombe un peu l'atmosphère... Il est vrai qu'ils accompagnent à la perfection les envolées autoritaires de  notre première magistrate : et PAN ! sur les producteurs locaux de crottes de chien, et PAN ! sur les cultivateurs de fleurs de bitume... Pourtant, ces derniers temps, dans de nombreuses villes, on rivalise d'imagination pour résoudre ces problèmes  mais à Callac, on préfère  la manière forte !

Dans le même ordre d'idées, comme à l'armée, surtout pas de remise en cause de l'encadrement, c'est toujours le plus petit qui trinque !  Ainsi, dans sa mise au point sur les marchés publics et la réduction, chez les producteurs  locaux, des achats en lait cru,  charcuterie fraîche, et  légumes, Lise Bouillot explique-t-elle que la cause en est un cafouillage dans la mise en place de ce nouveau système de commande et qu'elle n'y est pour rien.

Toujours dans la même veine kaki ou bleu-marine, on nous rappelle les origines du drapeau français. Ce sont les boulangers de Callac qui doivent  être contents qu'on leur explique tout ça ! L'origine du drapeau français est sûrement l'une de leurs premières préoccupations, eux qui viennent de perdre le marché du pain au Collège de Callac !
Sûrement seront-ils aussi rassurés d'apprendre tous les bienfaits économiques  qu'il faut attendre de la réunification de la Bretagne : aucun doute, sous peu, les  boutiques qui ont fermé ou doivent fermer dans quelques mois vont refaire surface,  le comité des commerçants qui vient de se mettre en sommeil va redevenir d'actualité et les professionnels de la santé vont se battre pour venir s'installer à Callac ! Nous sommes sauvés ! A  propos de toutes ces fermetures, depuis quelque temps, nous étions nous-mêmes soucieux pour notre maire puisqu'elle clamait dans la presse que chercher à résoudre les problèmes économiques n'était pas de sa compétence mais du domaine de la communauté de communes. Ah bon ! Elle n'était plus vice-présidente à la Comcom et ne recevait plus ses indemnités ? Vraiment, nous étions très inquiets pour elle... Enfin, pas vraiment tous... puisque certaines perfides langues allaient  disant qu'à  force de « se laver les mains  » de tout, comme Ponce Pilate, elle allait finir par avoir de douloureuses engelures...

En même temps que je vous écris, je continue à feuilleter  le bulletin et savoure l'éclaircie et le rayon de soleil apportés par l'orangé et le jaune utilisés pour évoquer les associations . Ah ! que Callac serait morne sans elles ! Elles résistent, elles inventent, elles fédèrent. Merci à elles toutes.
Peut-être Michel Riou, nouveau trésorier de la petite dernière, l' Association des Amis de Pont ar Vô, qui paraît bien esseulé en posant devant la Chapelle Sainte-Barbe devrait-il demander conseil à ses aînées. Curieux quand même, en général, une association est représentée par un bureau. Mais il s'agit sans doute d'un jeu d'été proposé dans le bulletin pour occuper les enfants les jours de pluie, jeu du type « La présidente et la secrétaire sont cachées dans l'arbre : trouvez-les ! » 

Je bavarde, je bavarde mais, comme vous vous en doutez le  sujet qui a surtout retenu mon attention  dans ce bulletin est l'annonce tant différée du montant exact de la réhabilitation de l'ancien marché aux veaux : 534781 €, en hors-taxe bien évidemment, ça fait mieux que 641737 TTC ! Mais qui n'aurait pas recours à ce type de présentation ! C'est vrai qu'on  récupèrera la TVA, (enfin pas tout à fait : 4000 € environ resteront à la charge de la commune) mais seulement 2 ans après, ce qui fait qu'il faudra bien la financer en attendant. Et l'on peut parier qu'il y aura bien encore, malgré les déclarations péremptoires, quelques menus avenants .

On sent, à ce propos, que madame le maire est sur la défensive : «  Nous le répétons ce projet ne ruinera pas notre commune » page 41 et dans l'éditorial : «  Je répète ici que les finances de la commune  sont saines, que le niveau d'endettement est plus que raisonnable » et encore «  La réhabilitation du Foirail profitera à l'économie locale ». C'est d'autant plus drôle qu'elle a passé la campagne électorale à clamer le contraire... pour un projet moins coûteux !

Dommage quand même que l'élément esthétique majeur de l'ouvrage, cette fameuse charpente « en forme de bateau renversé » ait à nouveau disparu sous une coque sombre en  bacs d'acier qui la transforme en demi-boîte de conserve. Rappelons que la décision prise par la quarantaine de personnes du comité de pilotage du projet initial prévoyait de  laisser la charpente en transparence.

Mais le pire pour l'avenir serait que le deuxième projet réalisé dans un entre-soi entre quelques élus reste une coquille vide, boudée par une population qui l'a manifestement rejeté  aux dernières élections. A ce propos, j'ai dû relire à plusieurs reprises l'une des déclarations de madame Bouillot tant je n'en croyais pas mes yeux. Je cite  : « Par ce projet pluridimensionnel, nous réalisons plusieurs lignes de notre projet électoral, et nous transformons une zone de friche abandonnée en un espace et bâtiment qui, nous l'espérons, recevront l'accord des Callacois et des visiteurs. » De deux choses l'une : ou elle pense que les Callacois sont tous devenus amnésiques ou elle considère que leur quotient intellectuel avoisine le niveau zéro du fond du plan d'eau ! Car elle omet juste un petit détail : la non-réalisation du projet de réhabilitation de l'ancien marché aux veaux constituait justement l'essentiel de son projet électoral !

Je reprends mon calme pour dire que le site internet est une réussite. Je me permets quand même de faire remarquer que si on tape CALLAC sur Google , ce site n'est pas proposé. Il faut vraiment avoir  l'adresse du lien. Peut-être, est-il réservé aux initiés ?

Enfin, je constate avec un petit sourire, qu'on a réservé une page complète pour signaler que les vilains élus de la minorité n'ont « pas souhaité faire paraître d'article dans cet édition du bulletin municipal ». Oui, vous avez bien lu, cet édition au lieu de cette édition ! Tout se meurt à Callac, même l'orthographe !  Où va-t-on si  madame le maire se met à faire des fautes d'orthographe, elle qui ne les supporte pas  chez les autres ! Cela lui apprendra à gaspiller une page blanche consacrée à cette non-information. Serait-elle en manque des petits coups de griffes de cette minorité ingrate qui la prive pour cette fois de s'épanouir avec volupté dans ce qu'elle a de plus cher : la réplique verbale cinglante et méprisante, hautaine, péremptoire et mensongère ? On ne lui connaissait pas ce côté sado-maso. C'est  d'ailleurs pour lui faire plaisir et la consoler, de peur qu'elle soit vraiment en manque, que  j'ai hérissé  quelques-uns de mes pics  en pleine période de farniente. J'espère qu'elle m'en saura gré.

Tiens, toujours pour la consoler, un petit dernier pour la route : on trouve bien peu d'informations  dans ce bulletin sur la nouvelle communauté d'agglomération qui devrait pourtant rentrer en vigueur en janvier 2017 et qu'elle considère comme « actée » , faisant fi au passage de l'opposition de certaines communes comme celle de Plourach ainsi que de celle de sa minorité.

Voilà, j'ai à peu près tout «  passé en revue » et en  « tenue de rigueur » s'il vous plaît, à savoir, en ce mois d'août, maillot de bain, chapeau de soleil et  tongs...

A bientôt,