lundi 27 avril 2015

Le Hérisson et la route du Trez

































La route du TREZ est un chemin de randonnée tout public reliant le Canal de Nantes à Brest au niveau de Saint Péran et Saint Michel en Grèves en passant par Callac. Cette randonnée de 4 à 5 jours a pour thème le transport de trez ou de maërl à cheval tel qu'il a été pratiqué dans notre région pendant le siècle dernier.

Pour faire connaitre ce projet, l'ACECA ( association des cavaliers d'extérieur des Côtes d'Armor ) organise une inauguration sur une étape de cette route du TREZ , de Tréduder à Loguivy en partenariat avec l'association CHEVAL FAIRE KEZEG PLIJADUR .

Le vendredi 8 mai au soir,à Loguivy et le samedi 9 mai, à Plougras , la randonnée se terminera par un repas suivi de soirées en présence d'intervenants et de témoins pour parler de cette mémoire enfouie .

Pour que ce projet prenne vie, l'ACECA vous attend, randonneurs équestres ou pédestres locaux, à au moins l'une de ces journées ou encore aux soirées de Loguivy ou de Plougras .

venez nombreux !









mercredi 22 avril 2015

A Jean-Yves...


Les anniversaires se suivent et ne se ressemblent pas... Hérisson qui rit, Hérisson qui pleure...

En hommage à notre ami Jean-Yves Milbeau, nous avons choisi un poème. 
Lui qui était amoureux des beaux textes, des belles chansons et de la vie, peut-être ne connaissait-il pas ce texte de Boris Vian mais nous sommes certains qu'il l'aurait aimé.






vendredi 10 avril 2015

jeudi 2 avril 2015

LE HERISSON ET L'ACTUALITE : le conseil municipal du 30 mars 2015 : le Budget 2015

Ça y est ! Le premier budget de notre nouvelle équipe municipale est voté !


Hélas ! Le miracle annoncé n'a pas eu lieu, la baguette magique n'a pas fonctionné et la dure réalité s'est imposée aux nouveaux élus comme elle s'était imposée aux équipes précédentes.


Qu'en est-il donc des belles promesses de la campagne électorale de madame Bouillot dont voici un petit rappel non exhaustif, loin s'en faut :
« Nous optimiserons toutes les zones qui donnent l'image de notre ville, nous supprimerons les friches urbaines, nous offrirons des terrains et salles de sport en bon état, nous aurons des rues et des routes propres et en bon état, nous ne réaliserons pas le projet du foirail de la Verte Vallée et la population pourra exprimer ses désirs... »


Malgré ces belles déclarations, au vu du budget prévisionnel de 2015, force est de constater :
 
- que nos sportifs continueront de faire de belles glissades sur le sol humide du gymnase Albert Monfort lors des grandes manifestations, quand l’hygrométrie ambiante se fera bretonne,
- que la ruine du vieil abattoir Salomon, derrière la gare, continuera d'accueillir le visiteur égaré dans un décor digne du Bal des vampires,
- que, au grand dam des riverains, l'ancien collège Saint-Laurent continuera de trôner et de se délabrer rue de la Fontaine au milieu d'un terrain vague en plein cœur de la ville,
- que le programme de voirie continuera d'être bien étriqué, sacrifié sur l'autel des normes de sécurité. (Certains auront quand même droit à un petit lot de consolation : la route de Kerlias pourra enfin rivaliser avec sa parallèle « départementale » de l'axe Carhaix-Guingamp grâce à son bel enrobé à 65 000 €...)


Ce dernier point illustre d'ailleurs combien, d'une façon générale, la conception des priorités de la nouvelle équipe municipale semble obéir à une logique très particulière qui laisse rêveur.


Ainsi, n'est-ce pas, ne vaut-il pas mieux refaire la route de Kerlias peu empruntée car elle ne dessert que trois ou quatre habitations avant la dernière portion de la route du Peulven, beaucoup plus fréquentée et qui est dans un état pitoyable surtout après les récents travaux sur le réseau des eaux pluviales ? Les habitants du Peulven et de ses alentours auraient-ils la malchance de ne pas avoir de « bons » voisins ou de n'avoir pas su profiter de ceux-ci lors de la mandature précédente ?


Ainsi les locaux de l’ancien collège rue Anatole Le Braz seront-ils équipés d’un ascenseur qui ne servira à rien tant que les salles du futur local multifonctions ne seront pas aménagées. En attendant, nos anciens continueront à renoncer aux spectacles dans la salle de théâtre plutôt que d’escalader le terrible escalier qui mène au premier étage de la salle des fêtes.


Ainsi le plan d’eau sera-t-il de nouveau équipé d’une vanne de fond réglementaire permettant sa vidange complète en complément de la vanne latérale qui vient d’être refaite cet hiver et qui pourtant apportait déjà une bonne sécurité. A la suite de la remarque de Carole Le Jeune concernant ce point, madame Bouillot allègue l'obligation de réaliser ces travaux pour 2016. Argument non recevable, car les pouvoirs publics savent tenir compte des réalités et faire preuve de patience quand la bonne foi est au rendez-vous. A la place de l'installation de cette vanne laquelle, quoi qu'en dise madame Bouillot , aurait pu être reportée d'un an, pourquoi ne pas programmer soit l'ascenseur de la salle des fêtes, soit le local multifonctions dans sa totalité afin que l'école de musique puisse s'y installer au plus vite et cesse ainsi de payer 3600€ de loyer annuel, rue des Martyrs ?


Malgré tout, signalons un point de bon sens dans ce budget dont ce n'est pas le point fort : après discussion, le projet d'éclairage du virage du Moulin du Plessis réclamé par la gendarmerie pour sécuriser le chemin jusqu'au Bacardi est mis en « stand by » en attendant que l'on soit fixés sur le devenir de la salle de spectacles.
 
Par ailleurs, si la logique de Madame Bouillot dans l’ordre des priorités laisse rêveur, nous demeurons tout autant fascinés par sa constance dans l’inconstance et sa faculté d’oubli. Vous ne vouliez pas du projet de foirail à 466 500 € TTC ? Eh bien, vous en aurez un à 580 320 € TTC !


C 'est ce qui s'appelle traiter le mal par le mal. Un vrai remède de cheval : la formation de vétérinaire de madame la maire referait-elle surface ?. Oui, oui, vous avez bien lu : 580 320 € sur la base des estimations de l'architecte et du paysagiste, 120 000 € TTC de plus, pour l’instant ! Encore faut-il que les 223 200 € TTC de subventions obtenus par l’équipe « de touristes et d'incapables » qui précédait, soient véritablement versés dans leur totalité. Comme l'a souligné Carole Le Jeune, au vu des modifications apportées au projet initial et lorsqu’on sait combien la Région est pointilleuse sur le respect des critères pour lesquels ces subventions sont accordées en Contrat de Pays, on peut se poser sérieusement la question. En ce qui concerne les visées différentes des deux projets, lors de la séance du conseil de lundi, madame la maire a cru bon d'ironiser en ajoutant que, s'il ne s'agissait que de donner quelques couleurs environnementales et pédagogiques au dossier, elle se faisait fort d'évoquer dans ce dernier quelques manifestations de « land art » ou de « chasse à l’œuf »... Madame la maire ferait bien parfois de se taire car ce manque de respect vis à vis des fonctionnaires chargés de vérifier l'utilisation des fonds publics et qu'elle prétend être capable de berner, pourrait bien finir par lui jouer des tours...


La reprise de ce projet du foirail tant décrié a laissé la minorité perplexe. Que n’avait-on pas entendu pendant la campagne électorale sur ce projet « pharaonique » et « sans intérêt », qui « devait assécher les finances » et dont « la population ne voulait pas » ? (Vous commencez à connaître ce petit refrain...).
D'ailleurs, entre nous soit dit, la « population », elle, n’a toujours pas l’air d’en vouloir du fameux projet au vu des réactions entendues pendant la réunion publique et de l'absence totale de suggestions enregistrées sur le cahier mis depuis à disposition à la mairie et demeuré rigoureusement vierge.
 
Mais qu’importe ! Les finances sont tellement bonnes à Callac, l’endettement tellement bien maitrisé !


Tiens ! On n'aura même pas besoin d’augmenter les taux d’imposition communaux. Oui, c’est la surprise : une promesse faite au débotté pendant la réunion publique qui sera tenue !


Ces finances saines (merci qui ?) permettront aussi à la ligne des subventions aux associations de continuer d’augmenter pour encourager le dynamisme associatif de Callac. On est riches, je vous dis ! Une trésorerie comme on n'en voit plus ! Pas de pitié cependant pour les quelques retardataires qui seront « punis » et verront leur subvention diminuer fortement. Ce sera le cas pour RKB (500€ au lieu de 950 les autres années) et l'Amicale des pompiers (300 au lieu de 460), pompiers dont, en début de séance, la maire évoquait l'infaillible dévouement ... pour finir par leur « sucrer » une bonne partie de leur subvention ! Y aurait-il un petit côté Mère Fouettard chez madame Bouillot ?
 
En conclusion, les quatre élus de la minorité se sont abstenus sur le vote du budget d’investissement par respect pour le choix d’une majorité de Callacois qui s’était rangée pendant les municipales aux arguments de campagne de Lise Bouillot prônant « l’annulation du projet du foirail » . ( Reprendre au refrain). De plus, ils ont émis quelques interrogations sur les priorités dans les choix budgétaires comme expliqué plus haut. Ils se sont aussi abstenus lors du vote concernant la punition infligée à l'Amicale des pompiers.


L'abstention de principe de la minorité ne changera rien à la chose et les Callacois auront donc finalement droit à l’aménagement du site de l’ancien marché aux veaux malgré eux. Reste à savoir s’ils se l’approprieront... Mais ce petit détail n’a pas l’air non plus d’être la priorité de leur nouvelle majorité municipale, en tout cas pas la préoccupation de celle qui mène et retourne ses troupes comme un seul homme, à savoir madame Bouillot...


La soirée s'est terminée pour tous les élus, majorité et minorité, par un... « buffet froid », dans tous les sens du terme, autant que frugal...Que voulez-vous, ma brave dame, il n'y a pas de petites économies quand on se lance dans des travaux « pharaoniques » et qu'on espère pouvoir, un jour, mettre ses pas dans ceux de Cléopâtre !