vendredi 3 février 2017

Test d’échauffement : la réponse.

Alors, vous avez trouvé ? Je vous avais prévenus, il y avait un petit piège et je vous rappelle que vous n’aviez  droit qu’à une seule réponse !

La réponse A est de toute évidence une  de mes « hérissonnades», trop lyrique pour avoir été rédigée par la minorité municipale.

Les deux autres textes traitent l’un et l’autre d’affaires nationales et pourraient donc, l’un et l’autre, être passés sous les fourches caudines de la censure municipale décrétée par notre maire.

Mais la réponse B ne vous rappelle-t-elle pas quelque chose ? Un bulletin municipal peut-être ?  Bingo ! Ouvrons celui de décembre 2015... Ah ! ça y est ! Voici l’éditorial de madame le maire :

« ...Il y a 26 ans, le mur de Berlin était balayé et nous avons pensé que le monde s’ouvrait, que la libre circulation de la pensée était acquise, entre autres libertés. Aujourd’hui, ce mur se reconstruit et quelques (sic !)* soient les raisons que certains veulent y trouver, ce n’est pas une bonne nouvelle pour nous tous.
Je refuse de chercher des raisons objectives pour expliquer cette barbarie. Je refuse de chercher dans les traces de notre passé une culpabilité avancée par certains (….)
Je ne veux pas plus prendre en otage la communauté musulmane de notre pays qui n’a rien à voir avec les Barbares, vecteurs de mort et de haine...»

Il suffit de remplacer le « je » du Hérisson par un « nous » et  l'on constate que la réponse B  est tout simplement l'extrait cité ci-dessus. Comme madame le maire est capable  de tout sauf  de s’autocensurer,  par déduction, c’est forcément le texte c qui a subi les foudres de notre « petit Poutine (ou Trump, au choix)  local ».

 Et pourquoi cela ? Franchement, cette censure sans avis préalable s'imposait-elle ? Non... d’autant que notre dirigeante, du fait de son fameux droit de réponse immédiat, aurait pu, dans le  même bulletin, recadrer sa minorité  sans entacher la « libre expression » dont elle se prévaut ! Alors pourquoi ? Sans doute juste pour le plaisir  d'humilier cette minorité qui l'agace un tantinet  et de lui rappeler qui est le (petit) chef...

On ne compte plus les manifestations de l’arrogance de notre maire qui n’a aucun complexe à se contredire publiquement. A la cérémonie des vœux, elle annonçait que la démographie callacoise repartait à la hausse et, la semaine suivante, elle déclarait dans Le Télégramme : « les perspectives démographiques sont dramatiques. »

A chaque contrevérité, à chaque revirement , à chaque contradiction, il lui suffit d’ une pirouette pour faire avaler, croit-elle, la couleuvre à ses interlocuteurs. Son équipe semble émerveillée par son culot, ses multiples tours de passe-passe, ses projets (pourtant encore bien nébuleux)  et surtout sa capacité,  la vérité dût-elle en être bafouée, à ne jamais perdre la face . Plus d’un se serait depuis longtemps réfugié dans un trou de souris, cramoisi de honte !

Heureusement, l’inauguration de l’ Espace Kan an Dour  approche. Elle est annoncée au 22 juillet . Il y aura un feu d’artifice ( celui du 14 juillet passe à l’as) et  la bière coulera à flots.

Pour sûr qu’alors, tout sera pardonné !




    Comment madame le maire, si prompte à fustiger les fautes d'orthographe dans les écrits des autres, a-t-elle pu laisser passer celle-ci dans un texte qu'elle voulait pourtant de haute tenue : « quelques soient  les raisons » au lieu de « quelles que soient les raisons » ? Dommage, on avait fini par croire qu'elle était parfaite... nous sommes déçus...

Quelque... quel que...quelle que... quelques...quels que... quelles que...

 Pour vous, Madame, voici un petit exercice spécial « homonymie »  proposé par le génial Raymond Devos.