jeudi 23 juillet 2015
vendredi 10 juillet 2015
LE HERISSON ET L'ACTUALITE : Le conseil municipal du 25 juin 2015 ou La comédie du pouvoir
«Je
vois très bien que le talent n'a de valeur que parce que le monde
est enfantin.
Si
le public avait la tête assez forte, il se contenterait de la
vérité.»
Ernest
RENAN
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Ses
cheveux encore blonds tirés vers l'arrière en une
«cuche» désinvolte à la façon de ces artistes que la quarantaine
inquiète mais qui veulent faire croire qu'elles l'assument, madame
le maire promène un regard circulaire et satisfait sur la haie de
bras et de doigts dressés alignés devant elle comme une lisière
bordant l'un des nombreux et précieux coins à champignons dont elle
a fait son domaine.
S'il
n'était si tard, sa tenue pourrait d'ailleurs donner à penser
qu'elle revient d'une cueillette. Madame le maire, telle une
Marie-Antoinette aux champs, aime, en effet, à cultiver un certain
négligé qui contraste avec son port de tête altier et son
élocution parfaite.
Les
lunettes juchées sur le bout du nez, les yeux enfoncés au fond des
orbites par le froncement prononcé des sourcils, madame le maire,
contemplant ce spectacle tant attendu et espéré, semble
savourer dans la plénitude cette autorité qu'elle exerce enfin sans
entraves.
« Voilà,
songe-t-elle sans doute, une réunion du conseil comme je les aime :
semblable à une classe d'école primaire, enfin, pas comme ces
classes d'aujourd'hui, avec des gamins agités, impolis, turbulents
et indisciplinés et des «professeurs des écoles» en
mini-jupes tout aussi ingérables que leurs élèves, non, une
classe à l'ancienne, comme à Bothoa, avec de la discipline, des
leçons de morale, de la forme plutôt que du fond et surtout de
l'orthographe. Peu importent les idées pourvu qu'on ait une
orthographe et une syntaxe correctes. Les idées, on peut toujours en
changer, mais l'orthographe doit rester immuable, une rampe à
laquelle s'agripper pour ne pas être entraîné dans le flot
vertigineux de la créativité ou du «n'importe quoi» de certains
forums ou de certains blogs de ce suppôt de Satan que peut
devenir parfois l'internet. »
Et
c'est vrai qu'aujourd'hui, question obéissance et respect des
règles, madame le maire est servie. Pourtant, son plus fidèle
soutien est absent : celle qui accourt à la rescousse au moindre
dérangement, à la moindre perturbation, à la moindre contrariété,
celle qui semble tellement précéder ses pensées qu'on peut se
demander si ce n'est pas elle qui les lui insuffle .
Malgré
cette absence, madame le maire est sereine car une chose plus que
toute autre la ravit : les quatre chaises vides de la minorité...
les quatre trublions de la classe sont absents ! Elle va pouvoir
enfin dérouler son ordre du jour en toute tranquillité : pas
de remarques, pas de contradiction, pas de questions gênantes qui
puissent la mettre dans l'embarras. Les quatre cancres boudent depuis
qu'elle a sanctionné, paraît-il, injustement, cette petite
contractuelle en CDD qui a l'impudence de défendre ses droits. «Non
mais, où va-t-on si le personnel commence à nous tenir tête ?»
semble-t-elle penser. Mais CHUT ! surtout pas un mot sur tout cela,
jouons la grande scène de l' indifférence. Quelques sourires
dans le «public» (trois courageux et deux ou trois journalistes)
montrent que personne n'est dupe, la ficelle est tellement grosse !
En
attendant, c'est le premier conseil qui va se dérouler comme elle en
rêve depuis les dernières élections : dans l'ordre et la
discipline. Ne sont-ils pas mignons tous ces petits conseillers qui
dressent leur petit index vers le plafond dans un même élan dès
que madame le maire appuie sur le bouton ? Il y en a bien
quelques-uns qui oublient de lever leur deuxième petit doigt quand
ils ont une procuration et puis aussi il y a, pour montrer à la
maîtresse qu'il maîtrise le sujet, quelques interventions
intempestives du premier de la classe très vite remis à sa
place par un haussement d'épaules ou deux ou trois mots cinglants.
Il faut bien apporter un peu de piment au spectacle car, quel affront
si le «public» piquait du nez en écoutant le monologue de la
tête d'affiche ! Alors on sort le grand jeu !
Madame
le maire paraît ressentir le vertige de cette domination enfin
assouvie qui semble se répandre sur le conseil comme une lave
épaisse sur les flancs d'un volcan après l'éruption si longtemps
contenue et, c'est donc dans un état de béatitude extrême, qu'elle
enfile les délibérations et la litanie des «15 pour, 0 contre»
agrémentées de quelques perfidies à l'endroit de l'ancienne
majorité car il n'y a pas de petit plaisir, n'est-ce pas ?
Sont
ainsi votés à l'unanimité («15 pour, 0 contre», vous
l'aurez compris) les points suivants :
- l'interdiction des portables et des tablettes pendant les réunions du conseil municipal. Le smartphone est pourtant devenu un instrument de travail indispensable pour certains : rechercher une donnée, la signification d'un sigle, consulter son planning, ses notes.. Il est bon de préciser que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase de Soissons au dernier conseil est un SMS reçu par Carole Le Jeune et expédié par son mari hospitalisé la veille et opéré le jour-même. La lecture du message a duré quelques dizaines de secondes mais a été exploitée par madame Bouillot comme prétexte afin de justifier la suppression des portables et lui permettre de déclarer dans l’ECHO : «La dernière fois, nous avons tous été chiffonnés par l’attitude de certains qui ont passé le conseil municipal à regarder leur portable. C’est d’une impolitesse rare.». En réalité, madame le maire semble être atteinte depuis quelque temps d'une paranoïa suraiguë déclenchée par ce type d'appareils. «Sa» réunion sur le projet minier n'en est-elle pas une autre preuve ? N’a-t-elle pas exigé de tous les élus présents qu'ils éteignent leur portable et ne les a-t-elle pas menacés de procès si des enregistrements étaient effectués ? Considère-t-elle que tous ses collègues sont tous de grossiers personnages comme elle veut le faire croire de la minorité municipale callacoise ? La vraie cause de la phobie des téléphones mobiles de notre maire ne serait-elle pas … LA PEUR DE L'ENREGISTREMENT ? Mais de quoi a-t-elle peur ou qu'a-t-elle à cacher... ?
- le refus d'accorder la gratuité de la salle des fêtes à l'association Callac Culture pour compenser la perte de 470 € lors de l'apéro-concert du mois de mai dernier. La situation sera, paraît-il, réexaminée au moment du prochain budget : si le bilan n'est pas satisfaisant, l'association pourra demander une subvention exceptionnelle. Et, sait-on jamais, madame le maire qui a déploré le peu de fréquentation à ces apéros-concerts décidera-t-elle, peut-être, d'ici là de les honorer de sa présence... ?
- la répartition du Fonds national de Péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC) dont les orientations font suite à la réforme sur la taxe professionnelle de 2011. L’augmentation de 51 684 € par rapport à 2014 de ce fonds, permettra une recette supplémentaire pour Callac de 4772 € tandis que la communauté de communes percevra l’essentiel de cette augmentation soit 38 911 € en plus ce qui permettra de rétablir une trésorerie un peu plus saine.
- le redéploiement des subventions accordées par le Conseil Général à la communauté de communes dans le cadre du contrat de territoire. Il était prévu une deuxième tranche d’extension du Parc d’Activités de Kerguiniou et les études du projet d’aménagement numérique en Très Haut Débit sur le canton. Cette extension (deuxième tranche) étant abandonnée en raison de l'insuffisance de remplissage de la première tranche et les études étant prises en charge dans le cadre d’un autre financement, ces subventions d'un total de 245 554 € seront redéployées entre les communes. Callac propose donc d’inscrire, dans le cadre de cette « revoyure » ( désolé, c’est le terme technocratique !) du Contrat de Territoire, les travaux de traitement de la mérule, diagnostiquée dans l'Eglise en 2014 (et non il ya 5 ans comme a persiflé Madame le maire).
- la convention avec le SDIS (les pompiers) qui permettra de minorer la «contribution incendie» de la commune en proportion des heures de mise à disposition de ses agents municipaux pompiers volontaires qui constituent, soit dit en passant, le dernier rempart à la dégradation de l’offre de soins sur notre canton.
La comédie, pardon, le conseil, a duré 40 minutes. La messe est dite. Le rideau est tombé. Circulez, y'a plus rien à voir.
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AVERTISSEMENT :TOUTE
RESSEMBLANCE ENTRE LE HERISSON CALLACOIS ET LA MINORITE CALLACOISE
N’EST PAS PUREMENT FORTUITE CAR CES DEUX VILAINS EMPÊCHEURS DE TOURNER EN ROND S’APPUIENT SUR DES
PERSONNAGES EXISTANT OU AYANT EXISTE ET DES FAITS REELS .
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mercredi 1 juillet 2015
Le mystère de la Verte Vallée : une « ankouête » de l'inspecteur Harry Sonn .
CHAPITRE
III
En
ce début d'été, le vent fou de nord-est qui avait sévi pendant
tout le printemps semblait avoir déposé les armes et un
primesautier rayon de soleil se faufilait entre les lamelles du
store déjà baissé de l'unique fenêtre du bureau du commissaire...
- Inspecteur Harry Sonn ! Quelle divine surprise ! Mais où étiez-vous
passé mon vieux ? Vous savez, on commençait à s’inquiéter
ici ! Les hypothèses allaient bon train... Vous vous rappelez
notre dernière conversation concernant l'affaire des tags ? L’Ankou,
l’Opus Dei, le gang des mères de famille, le déguisement de vos
agents en mystérieuses nonnes. Que d'explications possibles à votre
soudaine « disparition » !
- Trêve de littérature policière ...Vous voyez, je suis de retour
sain et sauf et, n'ayez crainte, l’enquête se poursuit,
Patron !
- A petite vitesse, non ? Il va peut-être falloir accélérer, mon
petit Harry ! Parce que bientôt les pièces à conviction vont
disparaître : le fameux projet du plan d’eau de Callac va
démarrer et la mairie, après avoir caché les tags sous une couche
de peinture blanche, a commencé à vendre les tôles !
- Vous me prenez pour un bleu, ce ne sont pas les photos qui manquent,
c'est pourquoi nous avons décidé de donner le feu vert pour
la dépose des tôles bien que nous n'ayons pas encore trouvé le
coupable. En plus, vous savez, l’affaire du Bacardi vient
seulement de se terminer et a mobilisé tous les effectifs depuis le
mois de janvier. Avouez que l'affaire était autrement plus
grave !
- Oui, triste affaire mais belle réussite pour nous. Le préfet m’a
félicité personnellement. Beau travail Harry !
- Le Bacardi et l'association Melrose vont peut-être
pouvoir enfin reprendre leur activité.
- Espérons qu’ils pourront se relever de toute cette sombre affaire
et de cette année blanche. Quant à vous Harry, j'insiste, il
va falloir remettre illico presto votre flair légendaire au service
de l'affaire des tags...
- Mon flair ? Vous ne sauriez mieux dire, Patron, nous tenons une piste
sérieuse...
- Enfin ! Autre divine surprise ! Et qui, cette fois-ci ?
- Douar Didoull !
- Qui ?
- Vous m'inquiétez, Commissaire, c'est vous-même qui m'avez
expliqué que cela signifiait en breton « Terre sans trous »
et que c'était le nom du collectif de citoyens qui s’est constitué
au mois de décembre dernier pour s’opposer au projet minier
sur Loc Envel.
- Ah oui ! Cette histoire d’exploration minière me
revient. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi on peut être contre, ça ne peut être que bénéfique pour le coin, non ?
- Ben, justement c’est pas l’avis du collectif, et pas que du
collectif d’ailleurs.
- Oh, je m'en doute, il y a toujours des « anti-tout ». On
est peut-être assis sur une mine d’or mais, surtout, ne rien faire
pour le savoir !
- Ce n'est peut-être pas aussi simple que ça, Patron. D’abord sur
le PERM de LOC ENVEL, il ne s'agit pas d'or mais de tungstène.
- Ah tiens ! Du tungstène ? On en a tant besoin que
ça ?
- Ben oui, pour les foreuses par exemple !
- Je vous reconnais bien là, Harry. C'est bien votre goût du
paradoxe. C’est un peu le serpent qui se mord la queue. On fore
pour trouver un minerai qui permet de fabriquer des foreuses !
C’est marrant votre truc ! C'est l'art de forer en rond ! Et
qu'est-ce qu’elle reproche à cette campagne de recherche minière
votre « Terre sans trous » ?
- Décidément Alzheimer vous guette, Patron, nous avions déjà évoqué
tout cela il y a plusieurs mois et, malheureusement, plus les
informations arrivent, plus les craintes des opposants se
confirment...
- Dites-moi, Harry, n'auriez-vous pas, tout enquêteur que vous êtes,
choisi votre camp ?
- Le maire de Callac vient d’organiser une réunion
d’information pour les élus du secteur dit de Loc Envel en
présence d'un représentant de Variscan Mines, la société qui
demande ce fameux permis exclusif de recherche minière, (PERM).
Cette réunion m'a beaucoup donné à réfléchir...
- Vous y étiez ? A quel titre ?
- Oh ! Ça n'a pas été facile ! La réunion se déroulait à
huis clos ! Que des élus concernés, pas de presse, pas de
contradicteurs et, bien sûr, pas de Douar Didoull !!!
- Eh bien, je croyais que madame Bouillot avait fait campagne pour
rétablir la transparence à Callac... Mais vous, Harry, que
faisiez-vous là ? Vous assuriez la sécurité ?
- Non, mais j’ai réussi à m’infiltrer dans le cadre de l’enquête
sur les tags et la piste « Douar Didoull ».
- Bien, quel espion vous faites ! Vous allez bientôt
pouvoir reprendre le « Mon nom est Sonn, Harry Sonn »
à la façon de James Bond !
- L'évocation est on ne peut mieux choisie ! La réunion a été
d'entrée digne de « Goldfinger » et de « Bons
baisers de Russie » car Lise Bouillot a tout de suite dégainé
et envoyé une avoinée à tous les élus présents :
« Interdiction d’enregistrer la réunion, menace de
procès ... » J'en passe et des meilleures ! Ça
commençait mal ! Heureusement qu’on a du matos discret dans
la police !
- Vous voulez dire que vous avez tout enregistré ? Mais
comment ont réagi les élus à cet aimable préambule ?
- Aucune réaction ! Totalement médusés ! Comble du grotesque,
certains, comme madame le maire de Bulat, se sont retrouvés à
la porte, «enfermés dehors» car l'accorte maîtresse de
cérémonie avait fermé son bunker à clef !
- Mais c’est du Poutine qu'elle nous fait là !
- Ou du Coluche, comme vous voudrez, souvenez-vous du film « Les
vécés étaient fermés de l'intérieur ». Ça devient du
Grand- Guignol : il paraît qu’elle vient de prendre une
délibération pour interdire les portables , les tablettes
numériques et les ordinateurs pendant les réunions du conseil
municipal …
- A peine croyable ! Mais ce sont pourtant des instruments de travail !
En tout cas, voilà qui va réduire les besoins en métaux rares à
Callac! C’est pas bon pour la société VARISCAN MINES, ça. Alors,
ça veut dire qu' elle est contre le projet ?
- Comme d’habitude avec elle, ça dépend des jours et des
circonstances… mais en ce moment elle est pour.
- Et les autres élus du secteur ?
- Plutôt contre .
- Quels sont leurs arguments ?
- Oh ! en gros, l'existence de menaces évidentes et prouvées
sur l’environnement et de pollution des eaux souterraines alors
qu’on leur demande en haut lieu de développer le tourisme
vert et de travailler sur la qualité des eaux bretonnes. Ils ne
croient ni aux retombées sur l’économie locale, ni
à la création d’emplois, ni à l'apport de nouveaux revenus
fiscaux locaux. Par contre, ils s'attendent à de nombreuses
nuisances : bruit, poussière, détérioration de la voirie et
des sites naturels.
- Cela me semble à moi aussi quasi inévitable.
- Il y a aussi plus inquiétant. Le dossier est très opaque et
incomplet , il y a pas mal d’impasses sur les risques en matière
de pollution des eaux et de modification de l’écoulement des
nappes souterraines lors des forages .
- C'est pourtant un point primordial dans ce secteur où prennent leur
source d'importants cours d'eau bretons.
- C'est vraiment le dernier des soucis de VARISCAN MINES ! On a
vraiment l’impression d’avoir affaire à une bande de
spéculateurs qui surfent sur la bulle minière et qui voudraient
bien partir en retraite après un bon coup boursier grâce à leur
investisseur australien.
- Australien ? Mais je croyais que Montebourg avait lancé ce
programme minier « national » pour redonner à
la France une indépendance en approvisionnement de métaux rares
pour notre industrie électronique et informatique .
- Vous avez tout compris, Patron !
- Je commence à penser comme vous qu'ils n' ont peut-être pas tout à
fait tort vos « Douar Didoull » !
- Il n’empêche que la loi est la loi et que, s’ils sont
responsables des tags sur le marché aux veaux de Callac, notre
devoir sera de sévir même si ce sont des « gentils »:
les RG craignaient une manifestation surprise pendant la réunion à
la mairie de Callac mais il n’y a rien eu ! Le collectif
semble préférer la lutte pacifique.
- Enfin gentils, gentils…. jusqu’à présent... parce que
cette façon de les mettre à l’écart systématiquement est le
meilleur moyen d’encourager les éléments les plus virulents qui
se tiennent à carreau pour l’instant.
- C'est bien vu, Patron. Une jolie forêt comme Coat Noz, c’est un
bel endroit pour des zadistes...
- Et puis, quoi de plus facile que de pousser les gens à bout afin de
provoquer troubles à l’ordre public et dégradations pour
discréditer du même coup les personnes responsables qui essaient de
se faire entendre par les voies légales.
- Patron, vous pensez vraiment que c’est ce qu’ils cherchent,
« là-haut » ?
- Qui sait, Harry ? Qui sait ? En attendant vous avez vu, je
suppose, que Douar Didoull organise une RANDO
MANIF l'après-midi du samedi 4 juillet à 14h entre
Belle-Isle-en-Terre et Gurunhuel qui se terminera à 18h par un
slogan humain vu du ciel sur le stade de cette
dernière localité. Vous y serez ?
- Bien sûr... pour l'enquête, Patron !
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