Seize
commentaires ! Un record, du jamais vu sur mon blog ! On
dit qu'un battement d'aile de papillon peut déclencher une tornade à
l'autre bout du monde. Eh bien, la démonstration en est faite !
Toute cette
avalanche de commentaires, pourquoi ?Parce que j'ai écrit :
« Le
site internet est une réussite. Je me permets quand même de faire
remarquer que si on tape CALLAC sur Google, ce site n'est pas
proposé.»
Au moment où j'écrivais ces lignes, vous me connaissez, je ne voulais que rendre service et pensais que le Callac Soft Collège n'allait faire qu'une bouchée de ce petit inconvénient qui privait le monde entier de la connaissance de l'existence de notre site communal.
Apparemment,
c'est beaucoup plus compliqué que cela n'en avait l'air car le
problème demeure à ce jour; cela ne semble pas pourtant présenter
de difficultés particulières pour d'autres villes de la taille de
Callac mais, passons, je n'ai rien dit…
En
attendant, les jours s'étirent et passent paisiblement, et l'automne
arrive. Le citoyen callacois semble baigner dans une douce quiétude,
bien éloigné de l'agitation de ses élus qui n'ont qu'une idée en
tête : « Qui parmi eux décrochera une vice-présidence
dans la nouvelle communauté d'agglo ? Ou même pourquoi pas une
présidence ? »... et l'indemnité qui va avec, bien sûr.
C'est que, mine de rien, avec cette histoire, quatre postes, au moins,
vont disparaître par rapport à l'ancienne communauté de communes,
CALLAC ARGOAT. De quoi aiguiser les jalousies, les chausse-trappes et
autres coups fourrés. Mais, de tout cela, rien ne transpirera hors
du microcosme des initiés : pas de vagues, le citoyen pourrait
attraper le mal de maire.
Finalement,
on s'habitue à tout : aux commerces qui disparaissent, aux
effectifs scolaires qui diminuent, aux revirements électoraux, à la
guerre du pain, à la gestion du personnel au « fouet »(
fini le temps partiel à 80 % pour le personnel de l'EPHAD et
normalisés les CDD renouvelables à l'infini comme dans la grande
distribution ). Et puis si ça ne bouge pas plus, on s'attaquera aux
agents communaux.
Tout
passe, je vous dis et, après tout, je ne vois pas pourquoi cela
m'empêcherait de m'apprêter à rejoindre mon douillet lit de
feuilles sous mon noisetier préféré pour hiberner selon mon
habitude.
Dormez
bien, braves gens, enfin bon... attendez- vous quand même bientôt à
un réveil brutal au son du rotor de l'hélicoptère de VARISCAN
Mines survolant votre jardin à très basse altitude en vous
envoyant, en prime de bienvenue au royaume des cocus, une bonne décharge d'ondes électromagnétiques de plus...
avant tous les cadeaux empoisonnés qui suivront.
Après
cela, vous serez fin prêts à avaler le résultat des élections
présidentielles et à satisfaire l'appétit fiscal aiguisé de notre
nouvel ogre administratif guingolopaimpolais .