Le
dernier conseil municipal était consacré à une seule et unique
question : la réforme territoriale, dite loi NOTRe, qui impose aux communautés de communes de se regrouper pour avoir les
moyens de se payer les services que l’Etat ne veut (ou ne peut)
plus assumer comme par exemple l’urbanisme ou
l’assainissement. Ces fusions doivent aussi permettre aux nouvelles
collectivités d’acquérir des compétences ( Culture, Sports...)
que de petits territoires comme les nôtres ne peuvent,
actuellement, pas financer.
Bien
sûr, derrière cette vitrine de Noël, se profilent les
économies de postes chères à nos économistes dans le cadre de la
mutualisation des services. Les ronchons reprochent à cette réforme
l’éloignement du citoyen des centres de décision et donc un
affaiblissement de la démocratie locale. Mais, en ces temps de crise
économique, ces arguments sont de moins en moins audibles face à la
pression fiscale.
De
toute façon DURA LEX SED LEX et, bon gré mal gré, en ce qui
concerne la commune de Callac, nos élus n’ont d’autre
choix que de dire s’ils sont ou non d’accord avec le préfet des
Côtes d’Armor qui nous propose un mariage avec la CCKB de
Rostrenen.
Après
quelques discussions sur la forme et une évocation très déplacée
pour ne pas dire choquante de la part du maire et destinée à
contrer une éventuelle opposition de la minorité municipale, le conseil a rejeté à l’unanimité la proposition du préfet et
demandé à rejoindre Poher communauté, sans exclure
aucune autre commune désireuse de se joindre à cette nouvelle
famille.
Le
préfet acceptera-t-il d’amputer son département de son morceau de
« Sud hent douz » (pour les non-initiés :
Centre-Bretagne, au sud de la RN 12) dont personne ne
semble trop savoir quoi faire ? Rien n’est moins sûr,
d’autant que quelques communes du canton pourraient s’orienter
plutôt vers Guingamp. Il y a fort à parier que le préfet enfoncera
le coin dans cette division pour nous imposer son mariage de raison,
intra-départemental, avec la CCKB.
Pour
répondre aux remarques de la minorité regrettant l’absence
de concertation citoyenne avec les Callacois avant de prendre
une décision si importante pour l’avenir de notre territoire, il a
été décidé, au débotté, une réunion publique. Celle-ci
se tiendra le lundi 7 décembre, soit un petit mois
après le vote de la décision par le conseil municipal et
une semaine avant la limite du 15 décembre fixée par le préfet.
C’est ce qui s’appelle mettre la charrue avant les bœufs !
Décidément, cynisme et politique continuent de faire bon ménage au
sein de la majorité de Callac.
Le terme, après ce que nous avons vécu ces temps derniers, pourra paraître excessif...Pourtant, à propos de ce que vous appelez sans plus de détails, par respect, je suppose, pour la mémoire de Jean-Yves "une évocation très déplacée de la part de Madame le maire", je parlerai, moi, après tous les mensonges répandus sur lui pendant la campagne électorale, de "prise d'otage" indécente et immorale.
RépondreSupprimer...et que dire du fou-rire à peine étouffé du maire et d'une de ces conseillère en communication après le "bon coup" qu'elle venait de jouer ? Cynisme n'est peut-être pas le mot juste...mais tomber plus bas, ça serait se mettre au même niveau.
RépondreSupprimerAvec l'article paru en page régionale dans Ouest-France vendredi dernier, nul doute que madame le maire espérait attirer à Callac jeunes parents, jeunes médecins et dentistes, commerçants et nouveaux retraités...
RépondreSupprimerMême l'immobilier ancien, en chute libre ces derniers mois plus que partout ailleurs, ne pouvait que remonter la pente grâce à la vision
idyllique qu'elle donnait de notre ville...
Hélas ! Pour ceux qui n'auraient pas lu l'article , je précise que tout ce qui précède est à prendre au second degré !
Mais, j'y pense, nous sommes en période électorale...dimanche prochain nous votons pour les régionales...Un petit coup de pouce à son adjointe, toute souriante à ses côtés sur la photo et qui se présente sur la liste de droite? Le but de tout cela n'était-il pas d'évoquer de façon subliminale la mauvaise gestion de la gauche en ce qui concerne le Centre- Bretagne donc la région? Autrement dit, refaire au niveau régional, sur le plan de la communication, la même entourloupette que pour les élections municipales?
Mais non...ce n'est pas possible...Quelle mauvaise langue je suis, quand même ! Jamais, madame le maire,"sans étiquette" confirmée,ne sacrifierait l'image et donc l'avenir de Callac pour faire gagner un parti politique !