CHAPITRE
PREMIER:
Un combat à
armes inégales
Ce
Sanzétikète doré, cela faisait un moment que je le sentais rôder
autour de mon nid de feuilles et de branchages. Je savais qu'on
l'avait aperçu arpentant les alentours du foirail. Ses déclarations
sibyllines dans la presse ne laissaient présager rien de bon et tout
le bois bruissait de murmures alarmants... Désormais comme en
d'autres temps, revenaient dans mes nuits des cauchemars habités de
contrevérités et de sournois revirements électoraux : mon cerveau
de hérisson embrumé par la torpeur de l'hibernation demandait
vainement grâce.
Ce
mercredi-là, l'attaque fut soudaine et mes pires craintes se
réalisèrent : au petit matin, un coup de griffe d'une
violence inouïe fit voler en éclats mon refuge et m'expédia à
plusieurs mètres. J'eus cependant durant cette mise en orbite
inattendue le réflexe vital de me rouler en boule, ce qui eut
pour effet d'amortir mon atterrissage forcé sur la dalle en béton
de la halle aux veaux. Sonné mais vivant, je me réfugiai tant
bien que mal dans une canalisation, bien décidé à ne pas
bouger un piquant et à reprendre des forces pour faire face à la
prochaine attaque.
Pendant
ce temps , le Sanzétikète, las de me chercher en vain, semblait
vouloir adopter une autre tactique. Parmi les bruits de
la vallée qui s'éveillait me parvenait sa voix doucereuse :
« Petit
hérisson, pardonne-moi, je ne te voulais pas de mal, je te respecte,
tu sais...Je voulais juste jouer un peu avec toi. Sors de ta cachette
que je puisse soigner tes blessures. Devenons amis. Me croiras-tu si
je te dis que j' apprécie beaucoup ce que tu fais et que j'ai besoin
de toi pour faire savoir autour de nous combien je suis généreuse
et magnanime envers ceux qui s'opposent à moi. Aide-moi et je te
ferai roi du domaine de la Verte Vallée... »
Le naïf petit
hérisson va-t-il se laisser séduire par le chant de sirène
de Sanzétikète doré? Tombera-t-il dans le piège? Déjouera-t-il
les ruses de Sanzétikète à la langue dorée? Qui sortira
vainqueur de ce combat inégal? Vous le saurez en lisant la
suite de « La Saga de la Verte Vallée » dans le Hérisson
Callacois ou encore, si le coeur vous en dit, dans la presse locale
du mercredi...Mais, chers lecteurs, prenez garde vous aussi au
chant enjôleur des sirènes...
LISA, LISON, LISETTE...
RépondreSupprimerLe lundi, Lise dit oui,
Le mardi, Lison dit non,
Le mercredi, Lili dit si !
Le jeudi, Lisette dit niet !
Le vendredi, Lisa dit on y va...
Le samedi, Lisou dit on va où ?
Le dimanche on se rebranche...
Le lundi ...
PARDON POUR MES VERS DE MIRLITON, MAIS ON SE DEFOULE COMME ON PEUT !
Nous y voilà donc! Tout ce bruit, toutes ces contrevérités pour en arriver là!
RépondreSupprimerDommage que l'ancienne majorité n'ait pas formulé d'autres projets, cela aurait permis à Mme le maire de faire "un copier coller" de plus.
Votre petite rubrique entre "Martine" et "Lisette" nous rappelle nos jeunes années, ce serait très plaisant si le sujet traité n'était aussi pitoyable!
Six ans çà risque de nous paraître très long, de faire de vrais dégâts!
Enfin, courage, y compris à l'équipe de la majorité qui devra passer à l'acte un de ces jours ?