Beurk !
Je n’aurais jamais dû toucher à ce gâteau d’anniversaire ! Le
peu que j'en ai mangé m’a rendu bien malade et j’ai l’impression
que je ne suis pas le seul, au vu du peu de commentaires exprimés
sur la recette de notre célèbre pâtissière locale.
Mais
où sont donc passés tous ces fidèles et zélés soutiens, prompts
à voler au secours de leur gente Dame ? Le gâteau les
aurait-il aussi anéantis ? N'auraient-ils pas digéré les
couleuvres avalées depuis 2 ans ?
Il
faut dire qu’à peine remis de cette intoxication, il a fallu
avaler l’affaire Mikerson Olivier, tout aussi toxique !
Mais
qu’arrive-t-il donc à notre pauvre Callac ? Il est vrai que
ni son architecture ni sa situation géographique n'ont jamais fait
d'envieux mais la vie y était paisible et chacun
reconnaissait le sens de l’accueil de ses habitants et leur belle
et riche vie associative.
Et
voilà que, patatras, en deux, trois ans, envolés, à quelques rares
exceptions près, le bien- vivre ensemble, le sens de la fête et de
la solidarité. Pire voici que notre commune qui fut un exemple de
l'accueil de l'Autre se voit aujourd'hui marquée au fer rouge de
l’infamie raciste.
Comment
en est-on arrivé là ? Cette atmosphère délétère ne
serait-elle pas liée aux propos insidieux distillés
pendant la dernière campagne électorale, aux mensonges, aux
promesses non tenues, aux non-dits, aux petits calculs d’intérêt
personnel, à l’absence de conscience politique ? Se poser la
question, c'est déjà y répondre et, soit dit en passant, par là
même comprendre aussi pourquoi est né « Le Hérisson
Callacois » qui s'efforce avec ses faibles armes de
mettre en lumière ce que l'on voudrait souvent cacher sous le
manteau.
On
peut aussi se demander quelle est la part des propos
innocemment distribués par ceux qui détiennent à la fois autorité
morale et parole publique .
Dans
le bulletin paroissial « Mouez an Argoat » d’avril
2013 , on pouvait lire : « Mais on ne doit
recevoir et garder chez nous que ceux qu’on est en mesure
d’accueillir décemment, à qui on peut donner pain, logement et
travail, éducation, ceux qui veulent intégrer notre société, en
apprendre la langue, en respecter les lois, les mœurs, les religions
déjà présentes. Sinon, préparons-nous à leur dissolution
progressive, à leur submersion dans le temps par une autre
civilisation, culture, tradition, religion, langue… à échéance
possible d’une cinquantaine d’années... Le voulons-nous ?
»
Ce
genre de propos de la part de responsables ecclésiastiques locaux ne
sont-ils pas de nature à attiser les esprits alors qu’une petite
musique monte et s’insinue partout dans notre société, une petite
musique que nous reconnaissons bien et qui s’est toujours terminée
jusqu’à présent dans un tintamarre xénophobe et destructeur ?
Le
dernier exemple en date de ce comportement propre à détruire
confiance et unité entre les gens et à n' apporter que méfiance et
rancoeur est la prévision dans le dernier budget d'une ligne de
trésorerie pour que la commune s'équipe d'un système de géo
localisation du personnel et cela sans que ce dernier en ait
été informé officiellement. Pourtant n'est-ce pas la qualité
des rapports humains qui conditionne la qualité du travail accompli
?
N’est-il
pas temps de rectifier le tir... à moins qu’il ne soit déjà trop
tard !
Après avoir vu la photo sur votre blog, j'ai eu envie d'aller me promener au plan d'eau : c'est incroyable comme la structure dénudée du foirail s'intègre au paysage environnant quand on la voit à quelques dizaines de mètres pour faire abstraction des résidus des travaux en cours.
RépondreSupprimerOn me dit qu'elle va être recouverte en grande partie. Quel dommage! Cela va, à mon avis, lui enlever une grande partie de sa beauté et de son originalité.
En effet, le gâteau est très indigeste à la limite de l'écoeurement !!!
RépondreSupprimerquand on lit que la principale dépense 2016 concerne le projet du foirail (pour une majorité municipale qui n'en voulait pas, c'est du lourd...), le rattachement de la com com à Guingamp-Paimpol et Bréhat, on va où là??? la sortie du pays COB, la surveillance accrue du petit personnel...
Dur, dur d'être callacois ces temps ci!