vendredi 26 décembre 2014
samedi 20 décembre 2014
LE HERISSON ET L’ACTUALITE : conseil municipal du 15 décembre : Chaud devant !
Le
dernier conseil municipal de l'année sera à l'image des prochains
réveillons : quelque peu lourd et indigeste. C'est là le lot mensuel
de nos élus : profitons-en en cette période de Noël pour les
remercier de leur dévouement quasi sacrificiel si on en juge par ce
qui suit !
L’ordre
du jour de ce conseil municipal ne laissait pas entrevoir une soirée
très animée et les journalistes présents se préparaient à
rédiger un « papier » un peu ennuyeux, baigné dans une sauce
consensuelle sans piquant ni relief.
On
remarquait dans le public le nouveau couple formé par Pierre Chauvel
et Michel Riou, arrivés bras-dessus, bras-dessous pour écouter
religieusement leur nouvelle Madone, celle-là même qu’ils avaient
activement soutenue auprès de leurs compagnons communistes pendant
la campagne électorale. Quel vœu souhaitaient-ils voir exaucé ?
Peut-être une jolie route rebaptisée à leur nom au prochain budget
?
Bref,
on s’apprêtait à une soirée convenue, que Lise Bouillot a
entamée en soumettant à l’approbation des conseillers municipaux
le procès-verbal du conseil de novembre.
Quelle
surprise de voir l’ex-premier adjoint, Denis Lagrue, d’habitude
si calme et si posé, réagir avec véhémence à l’extrait
concernant le curage des boues du plan d’eau.
Il
faut dire qu’il y avait de quoi !
Lors
de ce conseil, il avait demandé si les précautions réglementaires
avaient été prises avant d’extraire les boues du plan d’eau et
si, en particulier, des analyses avaient été effectuées. Il faut
préciser que cette partie de l'étang sert d'exutoire au rejet d'une
grande partie des eaux pluviales de Callac, lesquelles sont
susceptibles de contenir, entre autres, des hydrocarbures répandus
sur la chaussée . Il était donc primordial de faire analyser les
boues avant tout curage pour ne pas contaminer ensuite les lieux
d'épandage, « zone humide » autour du plan d'eau ou terrain d'un
agriculteur du coin.
Jean-Paul Le Louët : « Tu penses bien que nous n’aurions pas joué avec ça ! »
Lise Bouillot : « Tu nous prends pour des imbéciles ? »
Alors
quelle surprise, pour tous les élus, d’apprendre quelques temps
après, que finalement, la police de l’eau avait exigé depuis, que
soient effectuées ces analyses qui n'avaient pas été faites en
temps et en heure par la municipalité. On ne connaît pas encore le
résultat de ces recherches !
Madame
le maire a bien essayé de faire diversion en déclarant tout d’abord
qu’il ne s’agissait que d’un « verbatim » et non pas d’un
procès-verbal, qu'« ils avaient tout bien fait », qu’on les
avait mal informés…aveu curieux de la part de quelqu’un qui est
habitué à faire étalage de sa grande connaissance dans tous les
domaines et en particulier dans celui de la nature et de l'écologie.
Denis
Lagrue, dans son élan, a rappelé que c’était la deuxième fois
depuis les élections que les autorités compétentes demandaient à
la jeune municipalité de revenir sur ses décisions, la première
fois concernant la délibération sur les rythmes scolaires que le
préfet avait demandé de retirer. Madame le maire n'avait pas tenu
compte des mises en garde de la minorité qui l'avait pourtant
prévenue qu'elle contrevenait à la loi.
Au
final, la minorité n’a donc pas approuvé, sur le fond comme sur
la forme, ce procès-verbal, puisqu’il faut bien appeler ce texte «
procès-verbal » et non pas « verbatim ». Elle a en outre demandé
que les résultats d’analyses lui soient communiqués lorsqu’ils
seront connus, tout en souhaitant bien sûr qu’ils soient conformes
aux normes.
Après
ce démarrage tonitruant, la suite du conseil municipal aurait pu se
poursuivre dans le calme. Le plan de déneigement mis en place par la
précédente municipalité a été reconduit.
Le
rapport 2013 du SPANC a été adopté à l’unanimité. Le Service
Public d’Assainissement Non Collectif avait été repris en 2012
par la Communauté de Communes à la suite du Syndicat d’eau
potable qui avait connu quelques déboires avec la population..
Madame le maire a évoqué les difficultés financières liées à
l’interruption des contrôles en raison de changements successifs
de personnel en 2013 , situation qui a nécessité une renégociation
de prêt.
Les
prix des 7 derniers terrains à bâtir dans les lotissements de
Kerret et de la Rue Romaine ont été révisés pour tenir compte de
l’instauration de la TVA à 20% sans que les prix de vente soient
trop augmentés.
Les affaires
courantes, en somme...
La
tension est de nouveau montée d'un cran pour l’adoption de la
convention entre la commune et le Conseil général afin d’organiser
le transport scolaire entre Callac et Bulat pour les élèves qui ont
opté pour la classe bilingue dans le cadre du RPI ( Regroupement
Pédagogique Intercommunal) . Actuellement 7 élèves de Callac
suivent le CP-CE1 bilingue à Bulat tandis que 4 élèves en grande
section de maternelle restent à Callac.
Corinne
Le Coz s’est étonnée que la commune ne prenne pas en charge la
part financière des familles s’élevant à 115 € par an, à
l’exemple des autres RPI (Carnoët-Plusquellec-Plourach, Lohuec-
Calanhel, Plougras-Loguivy Plougras etc…)
Cette
remarque a été relayée par Christophe Huitorel , élu de la
majorité, concerné par cette décision, qui a fait remarquer à
juste titre que cette participation demandée aux familles
n’encourageait pas la filière bilingue. Denis Lagrue a rajouté
que , dans ce cas, l’école n’était plus tout à fait «
gratuite ». On a senti un peu de flou de la part de Madame le maire,
ce qui n’a pas empêché sa majorité de voter pour cette
délibération à l’exception de Christophe Huitorel qui s'est
abstenu, tandis que les quatre élus de la minorité se prononçaient
contre.
Cette
séquence « promotion » de la langue bretonne s'est achevée par
l’élection de Martine Tison en tant que référente pour le
suivi de l’application de la charte « Ya d’ar brezhoneg ».
Il
faut avouer qu'elle a bien réussi à cacher combien cette élection
la remplissait d'enthousiasme !.
A
l’occasion de la création d’un poste de technicien territorial
pour permettre l’embauche d’un nouveau responsable des services
techniques, Denis Lagrue a manifesté de nouveau son étonnement de
voir la nouvelle équipe renouveler poste après poste les départs
en retraite alors qu’elle avait régulièrement pointé du doigt,
quand elle était dans l'opposition, la charge excessive des frais de
personnel dans les frais de fonctionnement de la commune. Il est vrai
que ces frais, avec une part de 56,51% comparés aux 45.44 % observés
dans la moyenne des villes de même importance du département,
faisaient que ces observations n’étaient pas dénuées de
fondement. On pouvait s’attendre à ce qu’une fois en place la
nouvelle équipe y mette bon ordre.
Le
nouveau premier adjoint, Jean Paul Le Louët, a semblé percevoir
dans la question de son prédécesseur, une perfidie qui l'a fait
sortir de ses gonds. Maurice Vanbatten a apporté, malgré les coups
de coude de son voisin de droite, un soutien appuyé à son premier
adjoint. On se demande si ses propos seront fidèlement retranscrits
dans le prochain « verbatim » de Madame le maire ? « Denis, c’est
des conneries c’que tu racontes…stratégie…stratégie c’est
des conneries…tu nous emm… »
Finalement
Lise Bouillot, avec des propos empreints de sagesse, a rassuré tout
le monde. Chaque équipe municipale reçoit un héritage qu’il
convient d’assumer et il n’est pas à l’ordre du jour de
licencier du personnel.
Pourtant,
à l’heure où chaque collectivité s’attend à des restrictions
drastiques de recettes , il va bien falloir avoir le courage de se
poser les bonnes questions à l’occasion des nombreux départs à
la retraite qui se profilent dans les années qui viennent.
Constituer une équipe pluriprofessionnelle compétente pouvait être
un choix judicieux dans les années 90 dans une commune qui possède
un parc immobilier particulièrement important, mais cette charge
sera-t-elle encore supportable à la fin de ce mandat ?
Après avoir
remercié Madame le maire de sa réponse, les décisions concernant
les personnels ont été adoptées à l’unanimité.
La
longue délibération portant sur les heures supplémentaires qui a
suivi pourrait se résumer à : « C’est comme avant »
c’est-à-dire que les agents qui font des heures supplémentaires
peuvent soit bénéficier d’un repos compensateur soit être
indemnisés au tarif prévu par décret. Il semble qu’une
modification de la définition des cadres d’emploi ait nécessité
cette nouvelle délibération. Le choc de simplification n’est pas
encore arrivé jusqu’à Callac !
Après avoir approuvé la prise en charge complète des frais de formation du « BAFA » d’un agent contractuel, les élus se sont retrouvés dans une fraternelle unanimité pour condamner la fermeture de la poste du lundi après-midi. Viva le service public ou ce qu'il en reste !
Finalement
, le conseil municipal s’est clôturé dans le calme.
Jusqu’à
quand et où la nouvelle équipe municipale va-t-elle mettre ses pas
dans ceux de l'équipe précédente ? On en viendrait à oublier les
annonces tonitruantes de la campagne sur le refus des rythmes
scolaires, sur l’annulation du projet du foirail, sur le «
tourisme » de ses prédécesseurs etc…? Quelles surprises nous
réservent les prochaines semaines et le prochain budget ? Vous le
saurez en retrouvant votre Hérisson préféré dès la rentrée
2015.
En attendant ,
hibernez bien mais préparez-vous à un réveil brutal : VARISCAN
MINES ARRIVE ! Tan-Tan-Tan… !mardi 9 décembre 2014
Le mystère de la Verte Vallée : une « ankouête » de l'inspecteur Harry Sonn .
Chapitre 2
Résumé du premier chapitre :
L'inspecteur Harry Sonn enquête sur la ténébreuse affaire callacoise des tags. Le commissaire le convoque dans son bureau. A la fin du rapport argumenté que lui fait Harry, le commissaire, incrédule, croit comprendre vers où se portent les soupçons de l'inspecteur.
Résumé du premier chapitre :
L'inspecteur Harry Sonn enquête sur la ténébreuse affaire callacoise des tags. Le commissaire le convoque dans son bureau. A la fin du rapport argumenté que lui fait Harry, le commissaire, incrédule, croit comprendre vers où se portent les soupçons de l'inspecteur.
-
Vous ne pensez tout de même pas à … l’OPUS DEI !
-
Qui sait, Commissaire, qui sait...
-
N'è ket posub !
-
Vous parlez breton, Patron ?
-
Sous l'effet d'un grand choc j'ai besoin du doux giron de ma langue
maternelle ...
-
Attendez ! Ce n’est qu’une hypothèse. En réalité, c’est un
concours de circonstances qui nous a amenés sur cette piste. Suivez-
moi bien : c’est un mercredi qu’ont été inscrits les
tags sur le foirail et c’est aussi curieusement un mercredi qu’a
été organisée une conférence sur l’Opus Dei au cinéma de
Callac à la demande de Callac Culture et de la Paroisse.
-
J'étouffe... Je vais y passer... Vous vous fichez de moi, Inspecteur,
l'Opus Dei, le cinéma de Callac, Kallag Culture, la Paroisse, un
rituel propre à la nuit du mercredi ... il ne manque plus que la
pleine lune et les loups-garous ! Pitié, de l'air... j'étouffe !
-
Je ne plaisante pas, Commissaire, aussi incroyable que cela puisse
paraître, il y a bien eu une conférence sur l’Opus Dei à Callac,
au cinéma et de nouveau, un mercredi !
-
Harry, reprenons les choses calmement... Un mercredi ? Et
alors, c’est la journée des mamans. Mais au point où vous en
êtes, vous pensez peut-être à un gang des mères de famille qui
cacheraient leur bombe de tagage dans les poussettes ? Arrêtez vos
délires, Inspecteur. Je vous ai connu plus perspicace.
-
Moquez-vous de moi tant que vous voulez, Commissaire, mais comme mon
sixième sens me soufflait qu'il fallait suivre tout cela de très
très près , j'ai envoyé sur le terrain deux de mes hommes. Ils
avaient la consigne de se déguiser pour passer inaperçus...
-
Ah oui ! et ils étaient déguisés en quoi, vos deux Dupont et
Dupond ?
-
EN NONNES !
Le commissaire
est pris d’un fou-rire nerveux. Il en a les larmes aux yeux :
-
EN NONNES ! Alors là, Harry , vous allez avoir ma peau. Vous aviez
placé deux inspecteurs déguisés en NONNES dans le cinéma ?
-
Parfaitement ! Ils avaient deux missions : recueillir des
informations et créer une diversion afin que la séance ne dégénère
pas trop car à Callac on a parfois le sang chaud...
-
Vous ne cesserez pas de me surprendre Harry. Et qu’ont donc
découvert vos deux Dupont et Dupond ?
-
Pendant la conférence, pas grand chose. Le conférencier a récité
son Wikipédia sur l’Opus Dei et les participants étaient bien
connus de nos services. Des catholiques bon teint, proches de
l’Institut de Locarn qui en sont encore à fêter la libération de
Callac du 23 mars 2014 .
-
La libération de Callac ?
-
Ben oui, il y a des nostalgiques qui n’ont pas encore tout à fait
digéré le Front Populaire de 36, la Victoire du 8 mai 1945 et
surtout le programme social et économique mis en place par le
Conseil national de la Résistance qui a suivi. Que voulez-vous, la
défaite de la gauche aux dernières municipales dans cet historique
bastion communiste, ils la vivent comme la vraie fin de la deuxième
guerre mondiale.
-
Bref, si on en revient à nos tags, personne de vraiment dangereux si
je comprends bien.
-
Je n’en suis pas si sûr. Cet acharnement à vouloir présenter une
image lisse et transparente, ça ne présage rien de bon. On repeint
la façade pour la rendre plus présentable mais la mérule est
toujours dans les murs.
-
Soit mais alors, qu’avez vous découvert ?
-
Et bien, figurez-vous que pendant la conférence, une banderole a été
accrochée devant le cinéma !
- Quoi ! Une banderole ? Par qui ? Vous les avez arrêtés ?
- Vous voilà soudain bien pressé... laissez- moi continuer,
Commissaire. Sur cette banderole, il y avait de nombreuses
inscriptions. Voici les photos :
-
«
SI LE ROYAUME DES CIEUX APPARTIENT AUX PAUVRES, NUL DOUTE QU’AU
VATICAN SE COMPTE UN NOMBRE CONSIDERABLE DE DAMNES »
«
LA RELIGION EST A LA CROYANCE CE QUE LA PUBLICITE EST A LA
CONSOMMATION »
«
LIBEREZ VOUS . ENLEVEZ VOS CHAÎNES »
«
ENFER CHRETIEN, DU FEU…
ENFER
PAÏEN , DU FEU…
ENFER
MAHOMETAN, DU FEU…
ENFER
HINDOU, DES FLAMMES ….
A
EN CROIRE LES RELIGIONS , DIEU EST NE RÔTISSEUR »
(
VICTOR HUGO)
-
C’est vraiment de Victor Hugo, ce brûlant pamphlet ?
-
Oui, nous avons vérifié.
-
Dites-donc, il s’en passe des choses à Callac, mais le moins que
l'on puisse dire c’est que la presse locale est bien discrète sur
tout ça. Vous pensez qu’elle peut subir des pressions ?
-
Comme je reste un grand naïf, je dirai que non . Vous savez, cette
semaine avec la Quinzaine Commerciale, la Foire Froide et,
paradoxalement, les grands encarts publicitaires pour les opérations
commerciales de Carhaix et de Rostrenen, l’espace médiatique
réservé à Callac est déjà bien occupé!
-
Revenons au coeur de notre enquête, Harry... Qu’en déduisez-vous à
propos de ces tagueurs à répétition ? L'Opus dei pour nous mettre
sur une fausse piste ? Des intellectuels ? des activistes ? des
enseignants ?
-
Pour l’instant, la banderole est au labo. Il est trop tôt pour en
conclure quelque chose. Et le plus étrange reste à venir...
-
Vous avez dit « étrange » ! Vous vous prenez pour Sherlock Holmes,
mon cher Harry Sonn ? Je vous vois venir, vous vous attendez à une
fibre textile ultra-secrète contenant des microbilles de
nanoparticules ou bien un morceau du suaire de Turin ?
-
Nous avons procédé aux analyses ADN.
-
Ah ! d’accord, et donc le nominé est …
-
Personne .
-
Comment « personne » ? Ah oui, Nemo, le capitaine Nemo ou encore
Ulysse et le Cyclope. Arrêtez vos élucubrations littéraires ,
Harry. ça commence à bien faire.
-
Nous n’avons relevé aucun ADN, Commissaire.
-
N'è ket posub !... Il y a bien des gens qui l’ont décrochée votre
banderole ! Même si les coupables avaient des gants vous avez
forcément trouvé des empreintes ADN, ne seraient-ce que les vôtres
ou celles de vos inspecteurs-nonnes !
- Et
bien non, Commissaire, nous n’avons relevé aucune empreinte de QUI
QUE CE SOIT.
-
Harry, ça commence à bien faire vos âneries. Vous allez peut-être
me dire que c’est l’Ankou ?
- L’Ankou ?
-
Oui, l’Ankou, le messager de la Mort, celui qui vient prévenir
d’une fin prochaine. Vous ne connaissez pas l’Ankou, Inspecteur ?
-
Si, dans les bandes dessinées.
C’est
au tour de Harry Sonn de partir dans un fou-rire. Le commissaire
n’apprécie pas du tout :
-
Je vous rappelle qu’ici nous sommes en Centre-Bretagne, Harry, en
basse Cornouaille (*). Et ici, on ne plaisante pas avec l’Au-delà.
Moi, qui suis né à Saint-Servais, ville natale d’Anatole le Braz,
auteur de la Légende de la Mort, je peux vous en apporter des
charretées de témoignages sur l’Ankou. Je vous signale qu’ici,
chacun sait que les morts évoluent au rythme des vivants et qu'
aujourd’hui pour eux aussi finies les planches qui s’entrechoquent
dans l’atelier du menuisier et les apparitions de la pie qui frappe
au carreau. Tout cela, Harry, c’est du passé. Aujourd’hui, les
morts utilisent le portable et les appareils numériques comme vous
et moi, alors pourquoi pas les banderoles ?
L’inspecteur
Harry Sonn reste sans voix devant la déclaration de son chef.
Comment ces vieilles croyances culturelles peuvent-elles encore
traverser un esprit aussi cartésien forgé à l’école de la
République ? Cette histoire ne commencerait-elle pas à monter à la
tête de son supérieur ?
Oui,
ami lecteur, il est temps que tout cela se termine mais il n’en
demeure pas moins que cette absence de traces ADN sur la banderole ne
va pas faciliter la tâche de notre Harry... Viendra-t-il à bout de
cette sombre histoire ? Vous le saurez bientôt...
à
suivre….
(*) Dans
son emportement, le commissaire situe Callac en Basse-Cornouaille au
lieu d'en Haute-Cornouaille.
Merci à l'un de nos lecteurs de nous
l'avoir signalé.
N.B.
du HERISSON: deux nonnes très «
olé, olé » sont vraiment
venues troubler la conférence du mercredi 3 décembre sur l'OPUS DEI
et une
banderole taguée a réellement
été accrochée devant le cinéma.
Pour
vous faire une idée de ce qu'est l'Opus Dei sans doute plus
objective que celle prêchée par le conférencier , le Hérisson
vous conseille de regarder le film de Marcela Said
et Jean de Certeau: « L'OPUS DEI, UNE CROISADE SILENCIEUSE ».
Pour
la compréhension du dessin qui suit, quelques précisions :
Le
CILICE est une tunique ou une ceinture de crin ou de métal garnie
éventuellement de clous ou de pointes de fer et portée à même la
chair par mortification. Dans l'Opus Dei, les membres Numéraires et
Agrégés utilisent le cilice tous les jours au moins pendant 2
heures pour mortifier et soumettre leur corps en accord avec celui
qui dirige leur âme...
lundi 1 décembre 2014
LETTRE OUVERTE A NOTRE CHER PROFESSEUR ou La goutte d’eau qui fait déborder le verre d’eau du Hérisson
Cher Professeur,
Mais où serez vous, Cher Professeur, à ce stade d’évolution de notre planète ? Probablement au Paradis, entouré de vos saints amis, tandis que nous croupirons aux portes du Yeun Elez .
Vous avez donc raison, Cher Professeur, à quoi bon se soucier du sort de nos arrière-arrière- arrière-arrière-petits…hérissons qui nous aurons depuis longtemps oubliés...
(*)Lien pour visionner la vidéo de René Dumont :
http://www.ina.fr/video/I09167743
Depuis
que le Hérisson Callacois a l’honneur de vous compter parmi ses
lecteurs, vous avez subjugué bon nombre de nos amis par
votre pertinence et vos connaissances à la Pic de la Mirandole,
connaissances qui s'étendent des potins callacois à l'universalité
de « L'Esprit des Lois » de Montesquieu . Vous aurez sans
nul doute remarqué que vos commentaires ont déjà provoqué
quelques réactions admiratives de leur part.
Concernant
l’article sur les « gaz de chistr » du 15 juin 2014,
vous nous complimentiez sur « l’argumentation écologique »
tout en nous réprimandant sur la partie économique. Ainsi
écriviez- vous :
« Rien
à dire quant à l'argumentation écologique. Sur la partie
économique, il y a plus à dire. Il ne doit pas y avoir de cours de
finance dans les écoles communistes. Rocard préconisait des cours
d'économie pour l'ensemble du secondaire, on en est loin. Tant qu'on
laissera des élus/candidats écrire et dire des inepties
économiques, les foules continueront d'être manipulées.
Vous qui êtes friands de citations, méditez celle-ci : "Il n'est pas indifférent que le peuple soit éclairé." Montesquieu »
Vous qui êtes friands de citations, méditez celle-ci : "Il n'est pas indifférent que le peuple soit éclairé." Montesquieu »
Et
c’est bien vrai, vous avez raison, Cher Professeur, il n’y avait
pas de « cours de finance» dans nos écoles « communistes »
( mais peut-être votre main a-t-elle fourché et
vouliez-vous écrire écoles « laïques »? ).
C’est
vrai , nos écoles « communistes » ne nous
ont pas bien expliqué le potentiel de croissance et d’emploi que
l’on crée :
-
en détruisant pour reconstruire,
-
en polluant l'eau, l'air, le sol pour dépolluer le sol,
l'air, l'eau,
-
en gaspillant plus de 25% des aliments pour que l’agriculture
intensive continue de survivre,
-
en détruisant les abeilles à force de pesticides pour permettre à
des paysans chinois de polliniser à la main,
-
en persistant à utiliser l’amiante dont on connaît la
toxicité depuis un siècle pour que la médecine puisse continuer à
soigner des mesothéliomes,
-
en reboisant les forêts dévastées, poumon de la planète,
avec des palmiers à huile , des eucalyptus ou des épicéas,
-
en recyclant, à peine achetés, les appareils atteints
d’obsolescence programmée,
-
en feignant de lutter contre le gaspillage des ressources
naturelles d’eau, de pétrole ou de métaux rares , créant
et entretenant ainsi de nombreux conflits qui alimentent
l’industrie de l’armement,
-
en abusant des nitrates pour pouvoir récolter les
algues vertes sur les plages et recycler celles-ci en un
engrais « écologique » qui, à son tour, viendra
polluer les nappes phréatiques et ainsi la boucle sera bouclée
!,
-
en persistant dans la voie nucléaire malgré Tchernobyl et Fukushima
pour vendre des EPR beaucoup plus chers et tellement complexes qu’ils
ne fonctionneront peut-être jamais.
Hélas,
Cher Professeur ! c’est que nos écoles « communistes »
ne nous ont jamais appris à chiffrer :
-
le coût de la pollution aux agents chimiques et aux pesticides,
-
le coût de la déforestation et de l’urbanisation excessive, le
coût des catastrophes naturelles et des migrations de population
liées au réchauffement climatique global,
-
le coût de la diminution des insectes pollinisateurs
victimes de perturbations comportementales sous les effets
neurotoxiques des pesticides,
-
le coût de l’intoxication à l’amiante,
-
le coût du nettoyage des algues vertes,
-
le coût de l'enfouissement des déchets nucléaires et de la
démolition des centrales obsolètes.
C’est
vrai que nos écoles « communistes » nous ont même
appris que la Vie, la Civilisation, la Connaissance, la Culture, la
Solidarité, la Santé, ça n’avait pas de prix !
Rendez-vous compte, Cher Professeur !
Depuis
« le verre d’eau précieuse » de René Dumont (*), Cher
Professeur, on entend vos amis railler avec arrogance les thèses
défendues par les « écolos » , comme vous dites, pour
ensuite les prendre à leur compte lorsque l’évidence
est acquise et que cela peut « rapporter » sur le plan
électoral. Ainsi Jacques Chirac interdisant l’amiante en 1997
alors que le danger est officialisé depuis 1945. Le même
Jacques Chirac et son « Notre maison brûle et nous regardons
ailleurs» à Johannesburg en 2002, reconnaissant enfin
l’ampleur du problème causé par l’accumulation des gaz à effet
de serre produits par l’activité industrielle du siècle passé.
Pourtant,
Cher Professeur, cela ne vous empêche pas de continuer à
donner des leçons à ceux qui, malheureusement, n’ont pas cessé
d’avoir raison depuis plus d’un demi-siècle.
Vous
qui semblez avoir fréquenté d’autres écoles que nos écoles
« communistes », vous a-t-on appris, qu’en fin
de compte, c’est la Terre qui aura raison et non pas la Finance ?
Mais où serez vous, Cher Professeur, à ce stade d’évolution de notre planète ? Probablement au Paradis, entouré de vos saints amis, tandis que nous croupirons aux portes du Yeun Elez .
Vous avez donc raison, Cher Professeur, à quoi bon se soucier du sort de nos arrière-arrière- arrière-arrière-petits…hérissons qui nous aurons depuis longtemps oubliés...
Ces
petits différends n'ayant en rien entamé notre admiration
pour votre grande clairvoyance, nous vous prions, Cher Professeur,
d'agréer l'expression de notre considération distinguée.
(*)Lien pour visionner la vidéo de René Dumont :
http://www.ina.fr/video/I09167743
19
avril 1974
Candidat
à l'élection présidentielle de 1974, René DUMONT, écologiste,
tente de sensibiliser les téléspectateurs au gaspillage "Nous
allons bientôt manquer de l'eau et c'est pourquoi je bois devant
vous un verre d'eau précieuse puisque avant la fin du siècle si
nous continuons un tel débordement elle manquera...". Il
termine en buvant son verre d'eau.
dimanche 23 novembre 2014
mercredi 19 novembre 2014
Le mystère de la Verte Vallée : une enquête de l’inspecteur HARRY SONN
Une
brume épaisse s'était abattue sur la ville ce soir-là. En raison
de l'heure tardive, le couloir du premier étage du commissariat
était vide et il y régnait une lumière blafarde. De derrière la
porte du Bureau 13 s'échappait la voix chargée de menaces du
commissaire principal :
-
Alors , Harry, où en êtes- vous de cette affaire de tags sur
Callac ?
-
Je creuse, Commissaire, je creuse...
-
Comment ça « vous creusez », Inspecteur ! Voilà
plus de deux mois que la statue de NAOUS a été peinte en zèbre.
Maintenant, ça fait deux semaines que le marché aux veaux est
recouvert d’inscriptions sans queue ni tête et vous, Inspecteur,
vous creusez ! Mais vous vous foutez de moi ! Madame le
maire est furieuse. Il paraît que la restauration de Naous va coûter
une fortune et nécessitera l’intervention de spécialistes.
Quant aux inscriptions sur le marché aux veaux, pour l'instant seul
L'ECHO a tenté d'en percer le mystère. Oserez-vous prétendre le
contraire? Cela ne peut plus durer ! Je veux savoir qui se cache
derrière ce gang des Tags Callacois, Harry, et vite. Dites-moi, au
moins, que vous avez un semblant de piste !
-
Oui, commissaire. Mais l'important était d’abord de savoir
si les deux affaires étaient liées ou non. C’est pourquoi j’ai
demandé des analyses de peinture. Le résultat est sans ambiguïté.
Il ne s’agit pas de la même peinture.
-
Non , mais vous vous foutez vraiment de moi, Harry, elles ne sont
pas de la même couleur! Celle de Naous est de couleur crème et
celle du marché aux veaux est rouge!
-
C’est vrai Patron, mais les apparences sont parfois
trompeuses. Maintenant nous avons une certitude scientifique.
-
Et alors, qu’en déduisez- vous ?
-
Hé bien, un faisceau d’indices me porte à croire que les deux
affaires ne sont pas liées : des peintures différentes,
l’inscription sur Naous faite au pochoir et des expertises graphologiques désignant des auteurs différents. Je pense en
outre, que le tag « CLUB ARDENAIS PUR DE CHATEAUBRIANT »
est le fait d’éleveurs de chevaux mauvais en orthographe puisqu'il
manque un « n » à « ardennais » mais
très au fait des origines troubles de l’étalon NAOUS qui serait
un sans papier régularisé clandestinement à Plusquellec.
-
D’où tenez- vous ça , Harry ?
-
Trop long à vous expliquer. Par contre, l’affaire du marché aux
veaux, c’est une autre histoire, du lourd, Patron, du très lourd !
-
Que voulez vous dire Harry, un complot communiste ?
-
Ah non ! je n’irais pas jusque-là !
-
Alors, les hérissons callacois ?
-
Ils sont hors de cause ;
-
Comment en êtes- vous si sûr ?
-
Nous avons une taupe chez les hérissons .
-
Ah, bien ! et c’est elle qui creuse peut-être! Très drôle,
Inspecteur, très drôle. Mais alors qui, Harry, qui ? Vous
pensez à une machination politique ?
-
A ce stade, il ne faut rien écarter, mais j’ai ma petite idée.
-
Vous ne pensez tout de même pas à...
à suivre...
Qu’a donc découvert l’inspecteur Harry Sonn ? L’affaire des Tags cache-t-elle une réalité beaucoup plus inquiétante ? De quoi le commissaire a-t-il peur ?
Vous le saurez en lisant la suite des enquêtes de l’Inspecteur Harry Sonn dans un prochain numéro...
mercredi 5 novembre 2014
Les Escapades Du Hérisson : Soirée Bar'a gan
Une
jolie histoire d'amitié et de convivialité comme on les aime au
Hérisson. Et quoi de plus symbolique pour rendre hommage à notre
compagnon de route Jean-Yves qu'une soirée consacrée au pain et à
la musique?
C'est en espérant que vous viendrez nombreux le 15 novembre que nous publions le texte ci-dessous que nous a fait parvenir l'association Bar'a Gan.
Bar’a gan fait rimer musique et four à pain
Bar'a gan, c’est l’histoire d’un hameau, celui de Guernaudren Huellan, à Plusquellec, qui abrite deux familles partageant des valeurs communes (amitié, solidarité) et un goût prononcé pour la musique et les chansons, sans lesquelles un repas ou une soirée barbecue n’auraient pas la même saveur.
« Depuis une dizaine d’années, germait l’idée de créer une association pour restaurer le vieux four à pain du village, dont les vestiges étaient encore en 2011 noyés au coeur d’un roncier. En juin de cette même année, l’approche de la Fête de la Musique a été le déclic : Bar'a gan (le pain qui chante, en breton) a donc été officiellement créée ».
Les objectifs de l’association s’orientent dans deux directions : organiser des animations musicales et festives, et restaurer le four à pain de Guernaudren. Aujourd’hui, les travaux ne sont pas encore achevés, mais la réalisation du four, qui a été totalement démoli puis reconstruit, touche à son terme. Il reste un peu de maçonnerie, les joints, et la végétalisation du dôme à réaliser, avant de penser à aménager l’espace alentour. La disparition brutale de Jean-Yves Milbeau, qui fut à l’origine du projet, a causé une telle émotion au sein de l’association que le chantier est resté en sommeil quelques mois, « mais pas question de l’abandonner ! », affirment d’une même voix les membres de Bar’a gan. « Achever ce four et le mettre en service reste notre souhait à tous, et une manière pour nous de rendre hommage à Jean-Yves ».
Les ressources financières de Bar'a gan demeurent très limitées, puisqu’elles ne reposent que sur l’adhésion des membres fondateurs, et la générosité de membres bienfaiteurs qui souhaitent soutenir les actions de Bar'a gan.
Soirée Bar’a gan au Bacardi le 15 novembre
La soirée du 15 novembre au Bacardi s’inscrit parfaitement dans l’esprit de Bar’a gan : « Cette soirée musicale et festive sera la première manifestation organisée en partenariat avec Melrose, une association que Jean-Yves appréciait énormément pour son dynamisme, son abnégation et sa volonté de développement culturel en Centre Bretagne ».
En première partie, vers 21h, le Jazzyroise Big Band ouvrira la soirée dans la plus pure tradition swing des grands orchestres de l’après-guerre (Glen Miller, Count Basie, Duke Ellington…). Ses 21 musiciens, dont plusieurs sont issus du mythique Orchestre des Equipages de la Flotte, se répartissent sous quatre pupitres selon la tradition du big band américain : saxophones, trombones, trompettes, section rythmique, formant ainsi une grosse machine qui « groove », complétée sur quelques morceaux par des chanteurs ou une clarinette. La particularité de cet orchestre est de réunir des musiciens professionnels et amateurs fous de jazz populaire et joyeux. En effet, le Jazzyroise Big Band est avant tout un orchestre pour faire danser…
La suite de la soirée prendra des accents plus rock, avec les Nantais de Sea of Minds qui proposeront leur propres compositions, des reprises et quelques surprises dans un show scénique électrisant qui séduit régulièrement le public de la région nantaise, dans laquelle ils se produisent régulièrement.
Notons que les deux formations qui monteront sur scène accueillent chacune un enfant du pays : Gérard Blotteau, ancien chef du centre de secours de Callac, est le batteur attitré du Jazzyroise Big Band, et Bastien Milbeau (fils de Jean-Yves) est membre de la première heure de Bar’a gan !
Le bureau de Bar’a gan est coprésidé par Marie Steun et Romain Milbeau. Dominique Milbeau assure le secrétariat, et Brigitte Steun la trésorerie. Geneviève Milbeau, qui a vu construire le four à pain originel, est présidente d’honneur.
Retrouvez Bar’a gan sur Facebook (https://www.facebook.com/pages/Bara-Gan/741216649304463) et sur Twitter (https://twitter.com/AssoBaraGan)
C'est en espérant que vous viendrez nombreux le 15 novembre que nous publions le texte ci-dessous que nous a fait parvenir l'association Bar'a Gan.
Bar’a gan fait rimer musique et four à pain
Bar'a gan, c’est l’histoire d’un hameau, celui de Guernaudren Huellan, à Plusquellec, qui abrite deux familles partageant des valeurs communes (amitié, solidarité) et un goût prononcé pour la musique et les chansons, sans lesquelles un repas ou une soirée barbecue n’auraient pas la même saveur.
« Depuis une dizaine d’années, germait l’idée de créer une association pour restaurer le vieux four à pain du village, dont les vestiges étaient encore en 2011 noyés au coeur d’un roncier. En juin de cette même année, l’approche de la Fête de la Musique a été le déclic : Bar'a gan (le pain qui chante, en breton) a donc été officiellement créée ».
Les objectifs de l’association s’orientent dans deux directions : organiser des animations musicales et festives, et restaurer le four à pain de Guernaudren. Aujourd’hui, les travaux ne sont pas encore achevés, mais la réalisation du four, qui a été totalement démoli puis reconstruit, touche à son terme. Il reste un peu de maçonnerie, les joints, et la végétalisation du dôme à réaliser, avant de penser à aménager l’espace alentour. La disparition brutale de Jean-Yves Milbeau, qui fut à l’origine du projet, a causé une telle émotion au sein de l’association que le chantier est resté en sommeil quelques mois, « mais pas question de l’abandonner ! », affirment d’une même voix les membres de Bar’a gan. « Achever ce four et le mettre en service reste notre souhait à tous, et une manière pour nous de rendre hommage à Jean-Yves ».
Les ressources financières de Bar'a gan demeurent très limitées, puisqu’elles ne reposent que sur l’adhésion des membres fondateurs, et la générosité de membres bienfaiteurs qui souhaitent soutenir les actions de Bar'a gan.
Soirée Bar’a gan au Bacardi le 15 novembre
La soirée du 15 novembre au Bacardi s’inscrit parfaitement dans l’esprit de Bar’a gan : « Cette soirée musicale et festive sera la première manifestation organisée en partenariat avec Melrose, une association que Jean-Yves appréciait énormément pour son dynamisme, son abnégation et sa volonté de développement culturel en Centre Bretagne ».
En première partie, vers 21h, le Jazzyroise Big Band ouvrira la soirée dans la plus pure tradition swing des grands orchestres de l’après-guerre (Glen Miller, Count Basie, Duke Ellington…). Ses 21 musiciens, dont plusieurs sont issus du mythique Orchestre des Equipages de la Flotte, se répartissent sous quatre pupitres selon la tradition du big band américain : saxophones, trombones, trompettes, section rythmique, formant ainsi une grosse machine qui « groove », complétée sur quelques morceaux par des chanteurs ou une clarinette. La particularité de cet orchestre est de réunir des musiciens professionnels et amateurs fous de jazz populaire et joyeux. En effet, le Jazzyroise Big Band est avant tout un orchestre pour faire danser…
La suite de la soirée prendra des accents plus rock, avec les Nantais de Sea of Minds qui proposeront leur propres compositions, des reprises et quelques surprises dans un show scénique électrisant qui séduit régulièrement le public de la région nantaise, dans laquelle ils se produisent régulièrement.
Notons que les deux formations qui monteront sur scène accueillent chacune un enfant du pays : Gérard Blotteau, ancien chef du centre de secours de Callac, est le batteur attitré du Jazzyroise Big Band, et Bastien Milbeau (fils de Jean-Yves) est membre de la première heure de Bar’a gan !
Le bureau de Bar’a gan est coprésidé par Marie Steun et Romain Milbeau. Dominique Milbeau assure le secrétariat, et Brigitte Steun la trésorerie. Geneviève Milbeau, qui a vu construire le four à pain originel, est présidente d’honneur.
Retrouvez Bar’a gan sur Facebook (https://www.facebook.com/pages/Bara-Gan/741216649304463) et sur Twitter (https://twitter.com/AssoBaraGan)
lundi 3 novembre 2014
vendredi 24 octobre 2014
Le Hérisson et l’Actualité : Conseil Municipal du 20 octobre 2014
Tout
va très bien , Madame la Marquise !
Tout va très bien, Madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien !
La rentrée, s’est bien passée,
0n n'a pas de TAP (1) mais on s'en tape.
Question santé, tout est réglé
Un mois d’attente , on est patient.
Ah ! Si y'avait pas ce Hérisson qui nous empêche d'tourner en rond,
Mais à part ça, Madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien !
1-
Les TAP ( Temps d’Activité Périscolaires) : ce sont des
activités d’éveil à mi-chemin entre l’enseignement et le
loisir qui devraient être proposées aux enfants dans le cadre de la
semaine des 4 jours et demi.
Tout va très bien, Madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien !
Le réseau d'eau, il a des fuites,(2)
Mais c'est pas grave, on a du chistr,(3)
Pour le plan d’eau, c’est décidé
Les subventions (4), on va garder.
Ah! Si y'avait pas ce Hérisson qui nous empêche d'tourner en rond.
Mais à part ça, Madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien !
2-
Notre
réseau d’eau potable se caractérise par une longueur importante
(près de 600km) à travers un terrain accidenté et essentiellement
agricole. Ceci explique l’importance des fuites et la difficulté à
les repérer. De plus, la consommation est assez faible car il
n’y a pas de gros consommateur. L’eau a donc tendance à stagner
ce qui rend l’entretien plus difficile.
3-Cidre
en breton.
4-
Il s’agit des 223 000€ de subventions pour le projet de la
Halle de la Verte Vallée votées le 23 octobre 2012 à
l’unanimité du conseil municipal dont faisaient partie
Lise Bouillot, Jean Paul Le Louët, Catherine Rolland, Christophe
Huitorel et Marcel David.
Lise
Bouillot et Marcel David faisaient aussi partie du comité de
pilotage d’une trentaine de personnes: élus, responsables
associatifs ou simples citoyens, comité qui avait construit le
projet depuis janvier 2011. Le projet était alors un modèle
de projet participatif . Pourtant, un an avant les élections, l'actuelle
majorité se désolidarisait en s'abstenant sur ce point au
moment du vote du budget 2014. L’ « annulation du projet du
foirail », projet qu'elle jugeait désormais pharaonique et
sans intérêt allait devenir un engagement fort de sa campagne
électorale. Et voilà qu'aujourd'hui, une fois élue, elle semble
redécouvrir ces 223 000 € et tient absolument à en faire profiter
notre commune. Comment et pour quoi faire, ce sera la surprise de fin
d’année !
Pour les idées, on va trouver,
Au salon des Maires, on va chercher
Et pour les boues qu’on a curées
A quoi bon les analyser ?(5)
Ah! Si y'avait pas ce Hérisson qui nous empêche d'tourner en rond.
Mais à part ça, Madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien !
5-
Il s’agit des boues extraites de l’anse du plan d’eau
située en contrebas du foirail. Le réseau d’eaux pluviales y
déverse une grande partie des eaux de pluies de la ville,
chargées de matières organiques et de résidus tels que les
hydrocarbures répandus sur la chaussée. Il est bon et, en principe,
réglementaire de connaître la composition de ces boues, notamment
en métaux lourds, avant de les stocker ou de les épandre.
Tout va très bien, Madame la Marquise, tout va très ,tout va très bien !
Pour le CCE, on a voté (6)
Mais les crédits sont épuisés,
Alors le Comice, il attendra (7)
Et puis non, ça plaira pas.
Ah! Si y'avait pas ce Hérisson qui nous empêche d' tourner en rond.
Mais à part ça, Madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien !
6-
Il s’agit des 20 € par adhérent résidant sur la commune
et bénéficiaire de l’aide à domicile fournie par le Comité
Cantonal d’Entraide , actuellement déficitaire. Pour Callac,
il y a 170 adhérents sur 358 pour l’ensemble du
canton. La subvention est donc de 3400 €. Ce mode de calcul est
très discutable car il fait reporter une fois de plus une charge
cantonale essentiellement sur les citoyens callacois. Le même débat
existe pour Melrose, Le cinéma « la Belle Equipe »
, le Judo Club , Le Secours Populaire, l’entretien des salles
sportives etc…. Un calcul par habitant serait beaucoup plus juste
ou encore l’élargissement des compétences intercommunales.
7-
La majorité a hésité à accorder cette subvention au Comice
Agricole au motif que cette association avait transmis sa
demande trop tard et que les crédits de subventions aux
associations étaient entièrement consommés. Elle s’est
rappelée, au dernier moment, que nous étions un canton très rural…
Tout va très bien, Madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien !
Pour l’vieux collège, de Saint Laurent
On l’détruira, si on a le temps,
Et pour la ruine, derrière la gare,
On attendra l’mandat suivant(8)
Ah! Si y'avait pas ce Hérisson qui nous empêche d' tourner en rond.
Mais à part ça, Madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien !
8-
L'optimisme affiché lors de la campagne électorale par la
majorité concernant les ruines qui défigurent notre ville se heurte
aux difficultés du monde réel. La disparition de ces « dents
creuses » est complexe et demande l'adhésion du ou des
propriétaires, ce qui n'est pas une mince affaire... Cet optimisme se
retrouve dans bien des dossiers tels que le redéploiement total des
subventions accordées au projet de la Verte Vallée ou le contrôle
des fuites du réseau d'eau ou encore les problèmes d’humidité du
Gymnase Albert Montfort…. Là encore, il est simple de le dire,
beaucoup plus compliqué de le faire ! Attendons donc des résultats
concrets.
Tout va très bien, Madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien !
L’opposition , nous on s’en moque
Et nos promesses, c'était du toc.
Cette minorité, faut la museler,
Les invitations vont au panier. (9)
Ah! Si y'avait pas ce Hérisson qui nous empêche d' tourner en rond.
Mais à part ça, Madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien !
9-
Une interrogation demeure sur l’invitation de la minorité à
l’inauguration de l’EPHAD. Ces invitations sont faites par Côtes
d’Armor Habitat, qui tient bien sûr compte des propositions du
maire et président du CCAS. Affaire à suivre…
mardi 21 octobre 2014
20 000 pages lues !!!!!!
20
000 pages lues, sans pub, en six mois, ça se fête !
Merci à tous
ceux qui sont devenus nos fidèles lecteurs...
Et en route pour les 30
000 !
jeudi 16 octobre 2014
Le Hérisson et La Saga De La Verte Vallée
CHAPITRE
PREMIER:
Un combat à
armes inégales
Ce
Sanzétikète doré, cela faisait un moment que je le sentais rôder
autour de mon nid de feuilles et de branchages. Je savais qu'on
l'avait aperçu arpentant les alentours du foirail. Ses déclarations
sibyllines dans la presse ne laissaient présager rien de bon et tout
le bois bruissait de murmures alarmants... Désormais comme en
d'autres temps, revenaient dans mes nuits des cauchemars habités de
contrevérités et de sournois revirements électoraux : mon cerveau
de hérisson embrumé par la torpeur de l'hibernation demandait
vainement grâce.
Ce
mercredi-là, l'attaque fut soudaine et mes pires craintes se
réalisèrent : au petit matin, un coup de griffe d'une
violence inouïe fit voler en éclats mon refuge et m'expédia à
plusieurs mètres. J'eus cependant durant cette mise en orbite
inattendue le réflexe vital de me rouler en boule, ce qui eut
pour effet d'amortir mon atterrissage forcé sur la dalle en béton
de la halle aux veaux. Sonné mais vivant, je me réfugiai tant
bien que mal dans une canalisation, bien décidé à ne pas
bouger un piquant et à reprendre des forces pour faire face à la
prochaine attaque.
Pendant
ce temps , le Sanzétikète, las de me chercher en vain, semblait
vouloir adopter une autre tactique. Parmi les bruits de
la vallée qui s'éveillait me parvenait sa voix doucereuse :
« Petit
hérisson, pardonne-moi, je ne te voulais pas de mal, je te respecte,
tu sais...Je voulais juste jouer un peu avec toi. Sors de ta cachette
que je puisse soigner tes blessures. Devenons amis. Me croiras-tu si
je te dis que j' apprécie beaucoup ce que tu fais et que j'ai besoin
de toi pour faire savoir autour de nous combien je suis généreuse
et magnanime envers ceux qui s'opposent à moi. Aide-moi et je te
ferai roi du domaine de la Verte Vallée... »
Le naïf petit
hérisson va-t-il se laisser séduire par le chant de sirène
de Sanzétikète doré? Tombera-t-il dans le piège? Déjouera-t-il
les ruses de Sanzétikète à la langue dorée? Qui sortira
vainqueur de ce combat inégal? Vous le saurez en lisant la
suite de « La Saga de la Verte Vallée » dans le Hérisson
Callacois ou encore, si le coeur vous en dit, dans la presse locale
du mercredi...Mais, chers lecteurs, prenez garde vous aussi au
chant enjôleur des sirènes...
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