Le Hérisson et les ( MAUVAISES ) NOUVELLES DE L’ECOLE DE LA REPUBLIQUE .

 Oui, parlons de l’école de la République ou de ce qu’il en reste…
S’il est une institution où ne devraient pas rentrer en ligne de compte les problèmes  budgétaires, une institution dont le souci permanent devrait être de mettre inlassablement en œuvre notre belle devise républicaine, c’est pourtant bien l’Education nationale !
     LIBERTE pour chaque enfant de s’engager dans la voie qu’il a choisie en fonction de ses capacités intellectuelles et physiques et non en fonction des ressources de ses parents ou  du secteur géographique où il habite . VŒU PIEUX !
    EGALITE entre tous dans l’éventail des solutions proposées pour que chacun puisse s’épanouir et être mené au plus haut de ses capacités quel que soit son potentiel de départ. VŒU PIEUX !
     FRATERNITE entre tous les enfants quelle que soit leur origine dans une école qui serait un lieu  protégé et apaisé d’ouverture à l’autre, de dialogue et non un lieu de plus en plus livré à la violence avec des classes surchargées où personne ne trouve sa place: ni les élèves, ni le maître. VŒU PIEUX !

     De réformette en réformette, de déception en déception les choses ne font que s’aggraver et «  depuis 1998,  en se basant sur un effectif constant, le département des Côtes d’Armor a perdu plus de 150 postes d’enseignants et les annonces faites le 18 avril dernier sont dans la droite ligne de cette hémorragie constante et insupportable. »*

     Il n’est nullement nécessaire de chercher bien loin pour trouver une illustration de cette dégradation de l’Education nationale. Bien qu’ils ne soient pas à placer sur le même plan, nous en avons en ce moment  à Callac deux exemples dont nous nous serions bien passés: la fermeture de la CLIS (Classe pour l’Inclusion Scolaire ) et la mise en place  des rythmes scolaires.


                     A SUIVRE:
                                  - La fermeture  de la CLIS
                                  -La mise en place des rythmes scolaires

*Extrait de la lettre adressée par le Collectif de défense des écoles publiques des Côtes d’Armor à Benoît Hamon,ministre de l’Education nationale.