vendredi 25 avril 2014

Le Hérisson et la locale-politique : conseil communautaire du 22 avril 2014.



Lise Bouillot, élue vice-présidente des ….Rythmes scolaires !!!

 


Belle unanimité à l’occasion de ce conseil communautaire inaugural pour l’élection du président : élu, Jacques Creff  (28 voix pour sur 28 suffrages exprimés ).
Presque unanimité pour le premier vice-Président ( Agriculture, Energies Nouvelles), Claude Lozac’h, ainsi que pour la deuxième vice-présidente (Enfance et Jeunesse), Lise Bouillot (28 pour). Carole Le Jeune, 1 voix ; 1 bulletin blanc.

Cherchez l’erreur ! : le maire qui refuse d’appliquer le décret des rythmes scolaires pour sa commune est en charge de l’organisation des TAP,  Temps d’Activité Périscolaire, pour les autres communes du canton !

La troisième vice-présidence (Economie) revient à Christian Coail (23 pour), Eric Le Bon, 1 voix.
La quatrième (Tourisme, Habitat) à Gilbert Le Gall (23 pour). Jean Claude Béguin de Saint Nicodème, 1 voix ; 4 blancs.
La cinquième (Spanc et Déchets ) à Yannick Larvor (24 pour ; 4 blancs)
La sixième ( Voirie)  à Alain Hervé de Carnoët (24 pour, 4 blancs).
Le bureau communautaire sera donc composé d’ un président, de 6 vice-présidents, d’un secrétaire, et de 4 membres soit 12 membres au total.
Le secrétaire est Cyril Jobic , le jeune maire de Calanhel ( 27 pour, 1 blanc).
Les quatre membres sont Joseph Bernard, maire de Maël Pestivien, J.C. Béguin de Saint Nicodème, Yvette Le Bars , maire de Bulat ( 27 pour). Carole Le Jeune  a un admirateur fidèle et a obtenu 1 voix !
Le douzième  homme est Jean Paul Le Louët ( le plus contesté avec 22 voix). Carole Le Jeune, 5 voix ; 1 blanc.
Le président recevra une indemnité de 832.35 € net et les vice-présidents 308.63 € net.

Bon… Maintenant on attend la première réunion de la  commission Enfance Jeunesse réclamée avec insistance par le maire de Maël-Pestivien qui s’inquiète de l ‘application de la loi sur les rythmes scolaires dans notre canton. Effectivement le temps presse !

Rendez-vous donc  mercredi prochain, le 30 avril !
Comment Lise Bouillot va –t-elle gérer ce grand écart ?
Reviendra –t-elle à son programme d’origine ? Maintiendra-t-elle sa délibération communale ? la délibération passera-t-elle le contrôle de  légalité en préfecture ?  

Nous, les hérissons, plus rien ne nous étonne, on connaît la musique : « trois pas en avant, trois pas en arrière,  trois pas sur l’côté, trois pas d’l’aut’côté …. »

A SUIVRE…


mercredi 23 avril 2014

Les Escapades du Hérisson : Le Maërl des Hérissons






Ce dimanche 20 avril,  12 hérissons  du Centre Bretagne ont décidé de dégourdir leurs piquants érectiles en achevant la reconnaissance de la route du Maërl. Il faut dire que les hérissons du Centre Bretagne débordent de reconnaissance envers ce maërl qui a permis de transformer les landes tourbeuses du Pays en joli bocage bourré de vers de terre, de limaces et d’escargots bien gras. En ce temps-là, les paysans, qu’on appelait encore « paysans », chargeaient le maërl dans des tombereaux attelés à leurs chevaux de trait bretons.
Ils sont d’abord allés le chercher au bord du canal de Nantes à Brest, au Moulin de la Pie très exactement. C’est là que, dès l’inauguration du canal en 1842,  les premières gabarres alimentaient un dépôt en  maërl dragué dans la rade de Brest.  Et c’était du vrai maërl, le «  corail breton  » constitué d’algues calcaires rouges à l’aspect pierreux, ce maërl qui est en voie de disparition en Bretagne à la suite de son exploitation industrielle , aujourd’hui très contestée.

Les lourds  attelages chargés de maërl revenaient par le vieux chemin creux n°13 dans lequel il leur arrivait de s’embourber au niveau des passages à gué. Il leur  fallait parfois  l’aide d’autres chevaux pour franchir certaines pentes trop fortes. Ce chemin n°13 se terminait à Pont-Boscher , sur l’actuel rond-point à la sortie de Callac  en direction de Carhaix.
Mais ce maërl était coûteux et dès que les paysans ont pu gagner les grèves de Plestin- les-grèves ou de Saint-Michel-en-grève par le chemin n°23 inauguré en 1871, ils sont allés se servir gratuitement de sable coquillier ou trez en breton. Il y avait deux lieux de prélèvement : « Toul an héry », le trou de la charrette en breton,  à Plestin-les-Grèves ainsi qu’à Pont ar Yar, à  l’embouchure du Yar, au pied du Grand Rocher, entre Saint Efflam et Saint-Michel-en-Grève.

Voilà pourquoi, nous les hérissons du Centre Bretagne, nous faisons ce pèlerinage. La Route du  Maërl longe maintenant les chemins historiques qui sont devenus en grande partie des routes et un enfer pour nous les hérissons. Le trajet emprunte les chemins qui nous replongent dans  le temps bénit où le crottin de cheval abondait . Il n’y avait pas non plus de produits phytosanitaires pour empoisonner nos vers de terre et nos limaces et nous pouvions nous gaver en toute tranquillité.

Enfin, nous les hérissons, nous ne faisons pas la Route du  Maërl dans sa totalité, juste de petites étapes. Ce n’est pas comme cette chevauchée de l’ACECA  (Cavaliers d’Extérieur des Côtes d’Armor) qui se prépare du 26 au 29 mai et qui parcourra le trajet de 82 km dans sa totalité : quelques cavaliers et trois ânes bâtés, chargés de trez.
Et si ces éclaireurs sont satisfaits, on officialisera  cette grande randonnée qui sera  ouverte  aux cavaliers, aux marcheurs et aux cyclistes en VTT.

On organisera les réservations en chambres d’hôtes et le portage de bagages. On indiquera les richesses du patrimoine naturel et architectural, la tranchée de Glomel,  les landes de Lan Bern, de Locarn, le Château de Rosanbo, le manoir de Rozviliou, les élevages d’Epagneul Breton etc… et à la fin, un bon bain d’algues vertes pour se débarrasser de nos parasites !… mais non ! On rigole ! On est comme ça, les hérissons, on aime plaisanter. On sait bien que les agriculteurs d’aujourd’hui font plein d’efforts pour diminuer l’azote dans nos rivières et  pour nous protéger , nous les hérissons. Si, Si….


lundi 21 avril 2014

Les Escapades du Hérisson : Les 30 ans de RKB







La Bibliothéque Municipale propose une exposition anniversaire sur les 30 ans de Radio Kreizh Breizh, visible du 23 avril au 10 mai.




samedi 19 avril 2014

Le Hérisson et L'Actualité : Conseil Municipal du 14 Avril 2014



Ce lundi 14 avril 2014, notre nouvelle maire  a lu avec application la quasi totalité du rapport de présentation du conseil municipal. Ses 14 conseillers ont écouté avec attention les 17 délibérations inscrites ainsi que les 2 délibérations  proposées en début de séance.

Il a été décidé que la présentation de questions diverses pourrait continuer « comme avant » sans présentation préalable et sans limitation sauf pour ce qui concerne des questions « importantes ».

Seules deux délibérations ont été présentées par des membres de la liste majoritaire.

Delphine Le Louedec a lu la délibération portant sur le refus d’appliquer les nouveaux rythmes scolaires . Nous n'avons pas compris pourquoi ce n’était pas Catherine Rolland, adjointe aux affaires scolaires, qui présentait cette décision forte et qui a donné lieu au seul véritable débat de la soirée.
Inutile de préciser que nos piquants se sont hérissés à la lecture de cette décision car, dans son  programme de campagne Madame Bouillot proposait d’appliquer cette réforme et de faire prendre la compétence périscolaire par la communauté de communes. Il est vrai que nous ne faisions pas partie de la  centaine  de personnes qui assistaient à la réunion publique électorale, réunion au cours de laquelle elle avait annoncé son changement de position.Cela fait quand même plus de 600 Callacois qui ont voté pour elle et qui n'étaient pas au courant de cette nouvelle décision !   En off, Lise Bouillot semblait savoir qu'un changement de ministre était imminent et que les décrets seraient supprimés.Manifestement,  l’info était pipée mais Madame le Maire assume ses promesses de campagne de dernière minute.

Nous avons surtout argumenté sur l’illégalité de cette mesure. Le maire est dépositaire de l’autorité publique et passible de sanction pénale s’il prend des mesures destinées à empêcher l’exécution d’une loi selon l’article 432-1 du Code Pénal.

Martine Tison nous a rétorqué qu’un décret, ça ne s’appliquait pas forcément (!) et Cynthia Camillo-Auffret a fini par retrouver un message Internet dans lequel même l’ex-ministre Vincent Peillon disait bien « qu’un décret , c’est pas obligé de l’appliquer »

Bon ! nous les hérissons, on n'est pas juristes comme notre secrétaire générale qui n’a pas eu l’air de manifester sa désapprobation. On  attendra donc le verdict du contrôle de légalité…

Mais, en attendant, le travail effectué courageusement par Lydia et Bruno au cours de la mandature précédente pour appliquer au mieux cette réforme difficile et contestée reste au point mort.

Le sondage concernant le début des heures de cours , (8h30, 8h45 ou 9h), l’organisation des animations périscolaires qui avait fait l’objet de propositions constructives et avancées : TOUT CELA A LA TRAPPE ! Il est vrai que les nouveaux élus n’ont pas eu de mots assez durs pour qualifier ce travail ingrat et difficile engagé dans l'intérêt des enfants avec tous les risques que cela comportait pour nous en cette période pré-électorale.

Ainsi, à la rentrée prochaine, selon les dernières déclarations du nouveau ministre Benoît Hamon, l’inspection d’académie régionale (le DASEN) imposera-t-elle la semaine des 4 jours et demi ainsi que les horaires  aux  professeurs et après…. garderie ou retour à la maison !  Dommage pour une population d’enfants dont beaucoup n’ont aucun accès,en dehors de l'école, aux activités éducatives et culturelles. Bien sûr ,quand on a les moyens et le temps, c’est pas un problème...C'est cela la justice sociale et la solidarité que prônait en d'autres temps Madame Bouillot ?

On a dit aussi que nous avions fait la même chose en refusant d’appliquer le service minimum pendant les grèves de l’Education Nationale en mobilisant nos agents municipaux. Cette démarche n’a rien de comparable car elle concernait quelques rares jours de grève et  l’accueil,de toute façon, a toujours été assuré par du personnel. non gréviste.

Petit moment de grâce et de détente dans cette réunion : Martine Tison a eu le droit de présenter la délibération portant sur la maintenance des …cloches de l’église !

Pour finir, nous avons pu poser nos questions diverses. Carole s’est inquiétée du sort des enfants de la CLIS.  Il semble que la mobilisation des parents ne soit pas au rendez-vous pour défendre l’intégration des enfants à problèmes en milieu scolaire classique. La solidarité n’est-elle plus une valeur refuge ?
Il est vrai que l'exemple ne semble guère venir des édiles de notre ville (voir remarque plus haut sur la justice sociale)

Enfin, on a envoyé nos derniers piquants sur le contenu du programme au niveau communautaire. En gros, on nous a dit que ça serait «  comme avant » pour le service de voirie, le programme d’amélioration de l’habitat, la Maison d’accueil de jour itinérante. Finalement, c’était  pas si mal,  «AVANT ».




Le Rêve du Hérisson

En venant de Carhaix, la première chose qu’on remarque  à Callac c’est la magnifique usine SYNUTRA, qui fabrique du lait en poudre maternisé et qui trône sur la Parc d’Activité de Kerguiniou.

En effet c’est à Callac que Monsieur LIANG ZHANG, le PDG de  la première usine SYNUTRA de Carhaix, a décidé d’implanter sa deuxième unité de production pour fournir du bon lait breton sans mélanine aux bébés chinois . M TROADEC a tenu ses promesses lorsque la petite communauté de communes CALLAC-ARGOAT a rejoint POHER Communauté.

 

Depuis beaucoup de choses ont changé à Callac. Le petit bourg agricole, en perdition depuis la fin  du boom agricole breton qui  accompagna la période des Trente Glorieuses, a fait un saut dans le vingt et unième siècle en une seule décennie.

La friche urbaine du collège Saint Laurent a été arasée et ce sont maintenant de jolis baraquements pour les  travailleurs chinois  qui s’alignent rue de la Fontaine. Il n’a pas été nécessaire de décontaminer le sol, comme on le craignait, sur l’emplacement de l’ancienne coopérative la Pélémoise, puisque les analyses gracieusement effectuées par le laboratoires de l’usine SYNUTRA, se sont révélées tout à fait dans les normes .

M LIANG ZHANG a fait beaucoup de bien à Callac. La flèche de l’église a été enfin achevée. Les notables callacois n’avaient pas eu les moyens de la  terminer à la fin du 19ème siècle après avoir englouti l’argent de la commune dans les fondations pharaoniques destinées à soutenir l’édifice sur les  marécages de Gwer Halou.

Avec ses 70 m de haut, elle dépasse maintenant de 4 m la flèche de Bulat , longtemps la plus haute flèche des Côtes d’Armor. C’est une flèche en verre et métal qui irradie de ses mille feux dans  la nuit d’ une grande partie du Pays Cob.

En haut trône un coq , dixième animal dans le zodiaque chinois, qui symbolise le labeur et la fin du repos nocturne,  et qui réunit les traditions catholiques et taoïstes.

M LIANG ZHANG , mécène éclairé, a exhumé un ancien projet d’aménagement de ce qui fut un marché aux veaux à côté du plan d’eau de Callac. Maintenant , c’est un grand parc original et esthétique, dans lequel les travailleurs chinois viennent faire leur taï chi ,au petit matin . Le dimanche, seul jour de repos pour les travailleurs chinois,  il y a affluence . On y croise des groupes de disco, tango, et  de danses bretonnes animés par des professeurs et leurs petites sonos portatives. De petites chorales s’éparpillent dans le site,. Sous la magnifique structure transparente  et lumineuse de la Halle de la Verte vallée , se côtoient des joueurs de ma-jong, de belote ou de poker. Il y a le coin des oiseaux en cage, des rossignols, que le propriétaire a plaisir à faire chanter. D’autres groupes jouent au badminton, au volley ou aux palets.

Presque chaque semaine il y a un petit spectacle de rue, une exposition, un marché artisanal  ou un vide-grenier.

Des marchands ambulants proposent des brochettes d’insectes ou des crêpes bretonnes. On vient de loin pour se plonger dans cette ambiance chaleureuse où se mêlent exotisme et culture bretonne.






Dans Callac, on trouve maintenant de tout : plusieurs restaurants, dont un restaurant chinois bien sûr, L’hôtel Montfort a retrouvé sa réputation  d’antan sous l’impulsion d’un jeune chef breton repéré dans le guide Michelin . Le centre bourg a été  revitalisé grâce à un programme du Conseil Départemental des Côtes d’Armor et avec la générosité de  M LIANG ZHANG. Les ruines décourageantes  et les dents creuses inesthétiques ont été arrangées avec goût. La voirie a été entièrement refaite. Les trottoirs sont propres, les mauvaises herbes ont disparu.

Autour de Callac, le bocage a entièrement disparu sauf sur  l’ancienne commune de Carnoët .  Oui, depuis la fusion des onze communes de l’ancien canton de Callac et le regroupement avec Plougonver, La Chapelle neuve et Locarn, Callac Argoat  est devenue une  seule et même  nouvelle commune de 9999 habitants. La démographie est devenue galopante et le patrimoine immobilier très apprécié des années 1970 est  maintenant hors de prix. L’emploi et le commerce ont littéralement explosé.

La campagne callacoise est maintenant occupée par treize Fermes de Mille Vaches qui fournissent du bon lait breton sans mélanine aux bébés chinois . On a donc arasé tous  les talus  et «  mis propre ». Enfin, pas en totalité car le secteur du Mont des Mille Saints  (MMS) a été préservé. On a même transféré une partie des talus du reste du canton sur l’ancien territoire de Carnoët.  L’Institut de Locarn a réussi son pari : transformer l’ancienne motte féodale en lieu de recueillement et de méditation . L’usine VITALAC qui gâchait le paysage  a été déplacée à côté de la ligne de tramway que M TROADEC a installée et qui relie la gare de Plougonver à Carhaix.

Il fonctionne jour et nuit avec un passage toutes les 15 minutes sauf entre 2h et 4h du matin. Chacun peut se rendre à Carhaix à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, pour sortir, pour faire ses courses, pour aller au travail, au spectacle, au cinéma….

Carhaix est devenue vraiment une «  Ville à la Campagne ». On la surnomme le petit SHANGAÏ breton. On y trouve de tout : un casino, un parc d’attraction permanent, un parc aquatique, un multiplex, une patinoire, un auditorium, une salle multiculturelle, des boîtes de nuit, de striptease, une ligne TGV et …. un aéroport international avec une ligne Carhaix –Beijing directe, 2 fois par semaine.

Tout le Pays Cob peut s’y rendre avec facilité et  pour pas cher grâce à M TROADEC et à la générosité sans faille de M LIANG ZHANG.

Callac peut se féliciter d’être une des rares villes du PAYS COB à avoir conservé un complexe sportif dans sa ville. Il faut dire que M LIANG ZHANG, grand amateur d’arts martiaux a voulu y installer le dojo le plus renommé de Bretagne.

Il a donc financé un complexe sportif ultramoderne, sur pilotis à l’emplacement de l’ancien site sportif de la commune de Callac. Ainsi les problèmes d’humidité des terrains et de la salle Albert Montfort ont-ils pu être résolus.

Seul inconvénient, il faut accéder aux salles  par un seul ascenseur, ce qui pose problème lorsqu’il y a la foule des grandes compétitions. Décidément les architectes sont incorrigibles, mais M LIANG ZHANG a promis de trouver une solution à ce problème.

Nous, les hérissons, nous nous somme réfugiés dans le Mont des Mille Saints . Car, en dehors de ce petit paradis pour nous, plus moyen de trouver la moindre limace, le moindre escargot, le moindre scarabée, le moindre ver de terre sans qu’ils soient empoisonnés. Heureusement, la statue de Saint Joseph- Le- Petit , patron des bonnets rouges, seul  Saint non breton du Mont des Mille Saints, nous protège !




L'Oeil du Hérisson

3 pas en avant, 3 pas en arrière, 3 pas sur l’côté, 3 pas de l’aut’côté….






Amusez-vous à comparer  les deux documents suivants qui illustrent l’art de Madame Bouillot à dire tout et son contraire, Art qu’elle a pratiqué durant toute la  campagne, variant d’opinion à l’aune des voix supplémentaires que son revirement pouvait lui apporter ( la Halle de la Verte Vallée, les rythmes scolaires  etc….)




PREMIER DOCUMENT : Description de Callac , ville gérée depuis 2008 par Carole Le JEUNE, faut-il le préciser ? Dans le  Blog de campagne de la liste de Madame BOUILLOT





Callac, petite ville à la campagne, est bien connue pour être la capitale de 
l’épagneul breton et pour avoir accueilli  Naous, étalon de race trait 
breton dans son haras, aujourd’hui disparu .

La statue du monumental cheval, Naous, se fait admirer sur des pavés, 
place Jean Auffret.
Le nombre d’habitants de la commune est de 2223, ce qui fait de Callac 
la ville centre bourg de notre canton  Callac-Argoat, attribution que nous 
espérons bien conserver dans la prochaine réforme des territoires cantonaux.
Le territoire est vaste – 33 km²-  la densité de population reste donc raisonnable : 
70 hab / km². La population semble stable, grâce à l’arrivée de nouveaux résidents, 
séduits par un prix de l’immobilier attractif.
Le climat est celui du centre Bretagne : doux et paraît-il pluvieux, mais le reste de la région 
est soumis aux mêmes aléas !
            Callac, commune fondée sur un socle rural et associée aux 10 autres communes du 
canton, offre à ses habitants et aux visiteurs l’ensemble des facilités
 Indispensables pour bien vivre à la campagne : 
école maternelle (filière bilingue français-breton), école primaire, collège rénové 
par le conseil général aux normes environnementales et d’économies d’énergie, 
services publics, banques, vétérinaires, commerces et marché le mercredi, 
secteur médical et paramédical conséquent, mission locale pour l’emploi et 
assistante sociale détachée,  une caserne de pompiers, sans oublier un EHPAD de 
121 places.
             Pratiquement équidistant de Carhaix et de Guingamp, Callac est bien desservi 
par une nationale et un réseau ferroviaire TER, bientôt en continuité avec le TGV.
La culture et le sport
Les associations nombreuses maillent  richement 
notre espace de vie, portées par les bénévoles et 
soutenues par la municipalité. La solidarité s’exprime dans le 
travail du Secours Populaire.  La Belle Equipe (cinéma art et essais), 
Melrose (organisateur de spectacles), La Pierre Le Bigaut (course de cyclotourisme 
pour lutter contre la mucoviscidose), Callac Culture (semaine culturelle en août), 
proposent des manifestations incontournables et drainent un public qui vient de loin.
Le foot, le hand-ball, le hockey sur patins, le judo et aujourd’hui l’escrime
 permettent à tous de s’épanouir dans le sport. Callac verra au printemps le 
championnat du monde (!!) de lancer de couteaux.  
La jeunesse
              La petite enfance, l’enfance et la jeunesse 
bénéficient de moyens importants gérés par la 
communauté de communes : 
citons pour l’exemple la semaine aux sports d’hiver ou le voyage en Pologne pour les ados, 
le relais petite enfance pour les tous petits et leurs parents.
Le tourisme     
            Le tourisme génère beaucoup d’espoirs : boucles de cyclotourisme, chemins de 
randonnée entretenus par une brigade verte intercommunale, 200 km de rivières 
(bassin de l’Aulne - Hyère) propices à la truite fario, le bel étang de la Verte vallée 
pour la pêche au brochet ou à la truite arc en ciel.
N’oublions pas la Vallée des Mille Saints, projet privé et encouragé par
 les communautés sur la commune de Carnoët qui a accueilli  60 000 « pèlerins » 
l’an passé.
L’environnement socio-économique
L’étude socio-économique réalisée par l’agence Armor Développement du conseil 
général confirme que le nombre d’habitants est stable : 
la chute semble enrayée cependant la population est vieillissante.
Le revenu fiscal est inférieur à la moyenne du territoire du COB (Centre Ouest 
Bretagne), le nombre de foyers imposables est donc également inférieur à la
 moyenne locale. Nous restons réalistes, et non pessimistes, car notre 
territoire rural et peu industrialisé propose 
tout de même un nombre d’emplois stable, surtout 
dans le secteur des collectivités  et des services 
à la personne et aux entreprises.
Nous aimons notre territoire pour son calme, sa sécurité, et sa qualité de vie ainsi que  pour 
les services et commodités qu’il offre à ses habitants. Nous désirons conserver cet  
équilibre, alliant la ruralité, la chaleur des relations humaines, l’authenticité, la solidarité, 
en  nous appuyant sur les atouts certains de notre commune et de notre communauté de 
 communes, tout en sachant que notre avenir économique sera sans aucun doute au delà 
des frontières de Callac-Argoat.
Callac 2014 - 2020, votre avenir - Elections municipales Callac 2014 - Elections intercommunales Callac 2014



Nous aimons notre territoire pour son calme, sa sécurité, et sa qualité de vie ainsi que  pour les services et commodités qu’il offre à ses habitants










DEUXIEME DOCUMENT :  Article paru dans l’Echo de l’Armor et de l’Argoat pendant la campagne





C’est ce qui s’appelle avoir de la suite dans les idées, savoir garder le cap ou encore se montrer cohérent…. Il manque quand même quelques ombres au tableau. Malheureusement non, la population n’est pas stabilisée à Callac. Elle  a perdu  près de 100 habitants en 5 ans. C’est au niveau du canton, qu’il y a stabilité grâce à la hausse de certaines petites communes comme Plusquellec et Saint Servais.