vendredi 27 février 2015

Etre ou ne pas être hérisson : telle est la question. Conseil municipal du 23 février 2015

Non mais, je sers à quoi, moi, si la majorité et la minorité commencent à être d’accord sur tout ? Quel cauchemar, ce conseil municipal !
Tenez par exemple, c'est tout juste si on a senti un léger agacement de madame le maire lors de la délibération approuvant une mission de coordination des rythmes scolaires par la communauté de communes ( les fameux TAP que Madame Bouillot, candidate, devait bouter hors de la commune en refusant la réforme mise en place par Vincent Peillon...) .
D'abord toute fière d’être à la tête de la seule commune à jour sur ce dossier, elle a finalement réalisé que si les autres communes montraient moins d’empressement à mettre en place cette coordination pour 2015-2016, c’était peut-être parce que la plupart d'entre elles avaient retroussé leurs manches depuis longtemps et étaient déjà occupées à faire fonctionner les TAP depuis la rentrée 2014-2015 dans leur RPI en se passant de la mutualisation avec la commune centre.


D'autre part, toutes les subventions ont été approuvées à l’unanimité. Il y a même eu du rab pour le Secours Populaire ( 2000 € pour une demande constante de 1500 € depuis plusieurs années mais des besoins en forte croissance à cause de la crise économique ) ainsi que pour la jeune Ecole de Musique du Pays de Callac afin de couvrir le loyer de 3600 € ( les autres associations disposent de locaux communaux gratuits ).
Quelques associations n’ont pas obtenu la totalité de la somme souhaitée lorsque le montant sollicité était en forte hausse. Les associations qui n’ont pas encore fait leur demande ont encore une chance si elles la font avant le prochain conseil. Qu’on se le dise !


Melrose a été soutenue selon l’accord qui avait été contracté l’an dernier sous l’impulsion des élus callacois d’alors, avec l’appui du Conseil général et du Conseil régional, sur la base de 1,50 € par habitant dans chaque commune du canton.
Madame le maire nous a informés qu’elle avait sollicité une intervention du préfet pour la levée des scellés du Bacardi. Il lui a été répondu que le préfet ne pouvait rien concernant une décision judiciaire. ( Notre première magistrate aurait-elle oublié les cours d' instruction civique du collège sur la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire ? )
En outre, ce dont Melrose a surtout besoin actuellement c’est de savoir si la communauté de communes envisage ou non de s’investir pour garder la structure à tout prix et offrir un lieu dédié et approprié techniquement à l’expression culturelle sur notre territoire. Et cela, ça ne relève pas du préfet, mais directement de la volonté du pouvoir politique à l'échelon local. Alors, qu’en pensent nos élus et nos candidats aux prochaines élections départementales ? Il serait urgent de leur part d'apporter une réponse sans se réfugier derrière des courriers d’évitement ou prétexter des pseudo-problèmes de non compétence culturelle puisqu’il ne tient qu'à eux de décider de la prendre !


Je vous épargne les détails sur le reste de l’ordre du jour concernant :
- l’approbation du budget assainissement,
- les projets encore assez flous d’extension de réseau d’assainissement sur Lestremenal,
- la demande de subventions DETR pour la vanne de fond du plan d’eau qui reste bloquée depuis de nombreuses années,
- l’approbation d’une mission d’assistance pour les travaux de voirie assurée par le service voirie de la communauté de communes (avant c’était les services de l’Etat qui assuraient ce service, mais cela, c’était avant ! ),
- une mission de contrôle technique de 702 € TTC concernant le projet d’aménagement des locaux du premier étage de l’ancien collège en bâtiment multifonctions pouvant accueillir entre autres l’Ecole de Musique du Pays de Callac,
- la constitution d’un groupement de commandes entre communes intéressées pour les travaux d’enrobé,
- et quelques autres bricoles sans grand intérêt pour un lecteur du Hérisson.


En dessert, il y avait bien une nouvelle « crêpe aux frais de transport » pour l'enseignement bilingue à Bulat, mais ça sentait le réchauffé. Vraiment pas de quoi stimuler mon appétit, ni même celui du public maintenant fidèle ! Donc, pour cette année, les 115 € de participation des familles seront pris en charge par la commune de Callac, comme l’avaient demandé les parents, comme cela se fait dans les autres RPI et comme l’avait demandé la minorité.


Bref, c’est de plus en plus l’union nationale à Callac ! Lise Bouillot continue à s'aligner, depuis les élections, sur le programme de ses adversaires politiques, programme et adversaires qu’elle avait pourtant étrillés de belle manière pendant la campagne. Elle ne cesse maintenant de louer la santé de leur gestion. Certains de nos lecteurs sont même persuadés qu'elle consulte régulièrement le Hérisson pour déterminer ses choix ! De leur côté, les plus inconditionnels de ses électeurs font de son inconstance et de ses surprenants revirements ( dernier exemple en date : ses questionnements sur son approbation du Permis d’Exploration Exclusif demandé par VARISCAN MINES en juin dernier ) une marque de courage politique. Au Hérisson, même si nous nous réjouissons de cette possible nouvelle prise de position nous n'en faisons pas tout à fait la même analyse... mais nous y reviendrons plus tard...
Pour l'instant, restons sur la douce constatation que nos piquants qualifiés d’ « intellectuels » par certains commentateurs semblent être bénéfiques pour notre commune...


« Etre ou ne pas être Hérisson : telle est la question. Y a-t-il pour l’âme plus de noblesse à endurer les coups et les revers d’une injurieuse fortune, ou à s'armer contre elle pour mettre frein à une marée de douleurs ? »


                                  THAT IS THE QUESTION...

































 

5 commentaires:

  1. Epineux problème, que cette couronne d'épines sur la tête. C'est peut-être l'explication du propos : "Je me pique de le savoir"

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  2. Quelque part, c'est crucifiant d'avoir à reconnaître qu'on applique, peu ou prou, le programme que l'on avait tant décrié lors de la campagne électorale. Une petite piqûre de rappel permet effectivement de savoir où se trouve la savoir. Être ou ne pas être en conformité avec ses propos ou promesses électoraux, c'est là la grande question de ceux qui veulent faire de la politique. Il ne suffit pas de repiquer les idées des autres pour prétendre que c'est un nouveau projet.

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  3. Un projet, mauvais par principe quand il est présenté par la Gauche, ne devient pas pour autant, par hasard, par miracle, ou par la volonté du Saint-Esprit, un bon projet de Droite le lendemain, ou à peine un an après les élections qui ont donné la majorité à cette Droite opportuniste.

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  4. Et elle est passée où, notre rusty(ne) paroissiale ? Plus de message ? Plus rien à (re)dire ? C'est vrai que ça finit par être crevant que de mettre sans cesse des rustines sur des clous qui ne tiennent pas la route.

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  5. Comme d'habitude en politique, les cocus sont à rechercher du côté de ceux qui ont voté pour la Démagogie, qui est bien em .... bêtée quand elle a pris le pouvoir, puisqu'elle se rend compte alors qu'elle ne peut rien faire de mieux que ce qu'elle a tant décrié pendant la campagne électorale, au mépris, justement, de ceux qui ont voté pour elle.
    Quand on se mord la queue soi-même, on n'a pas à en accuser les autres.

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